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vendredi 11 novembre 2005

Absence

Ce soir est un soir un peu particulier.
Mon coloc a déserté.
Eh oui!
Le veinard.
Il a osé................................................prendre des vacances!
Avouez que c'est clairement
in-a-cc-ep-ta-ble ça, vous êtes d'accord?!

Et pour une semaine en plus. Si, si. J'vous jure.

Bon.

Alors que fait-on dans ces cas là. On y pense pendant la journée, on se dit "
ce soir, je rentre, et il n'y aura personne pour m'accueillir avec un sourire et un "salut, ça va?"", alors, forcément, on déprime un peu. Pas longtemps.
Une fois rentrée, je prends mes aises, je me sers des pâtes bolo qu'il a eu la ***gentillesse*** de me laisser pour le repas de ce soir.
D'ailleurs...puisque nous y sommes, parlons en un peu, de ces pâtes bolo (j'entends déjà mon coloc dire "
ro naaaan t'as pas parlé de ça ??"). Sisi.

En lisant ces lignes, tout individu normalement constitué se dirait, "
pâtes bolo, mmm" en se frottant vigoureusement le ventre.
Moi pas.

Voyons pourquoi.

En août, nous avions aidé à organiser l'après-midi
barbecue qui avait lieu dans notre résidence, et comme nous étions un des appartements les plus proches dudit barbecue, nous avions accepté la lourde responsabilité de stocker les steaks dans notre congélateur jusqu'à ce que le reste de viande soit épuisé.
Le temps passe, le soleil se couche, et on remballe tout après une après-midi fort agréable.

Quelques jours plus tard, j'ouvre le congélateur.... "
Les steaks! Oh naaaan ! Jeff ! "

Voilà, d'où l'adage "steaks réfrigérés, t'as pas fini d'en manger".
Et pas deux - trois steaks.
Nan.
Dix - vingt plutôt.

Depuis l'histoire de la vache folle, je raffole n
ettement moins de viande hachée, d'où mon cri de désespoir en me rendant à l'évidence: il allait falloir se les descendre, ces steaks.
Vous comprendrez mon désarroi, j'en suis sûre.

Alors que je demandais à Jeff d'un air désespéré comment on allait bien pouvoir liquider ces steaks, il me répondit le plus naturellement du monde: "
ben on va bien trouver...des pâtes bolo par exemple". Notez l'ingéniosité du garçon.

Alors depuis ce jour béni ***attention ironie*** ou nous avons accueilli ces braves steaks chez nous, il s'est rarement passé une semaine ou nous ne mangions pas des pâtes bolo. Toutes les sauces tomates y sont passées, de la plus "cheap" à la plus "bio". Je dois dire que je n'y ai pas vraiment vu de différence, une pâte bolo reste une pâte bolo (ouch..attention je vais me mettre à dos l'association de protection de la pâte bolo...).

Souvent, le
coup de la pâte bolo, c'était pour les soirs ou ni l'un ni l'autre n'avait envie de se creuser les méninges pour savoir ce qu'on allait manger. Souvent aussi, quand je demandais à Jeff s'il avait prévu quelque chose pour le repas, je prenais bien le soin de rajouter toutdesuiteaprès "et ne me dis pas : pâtes bolo!!".
Il y eût quelques fois ou j'ai eu droit à un "
et riz bolo?", mais le silence qui a suivi parlait de lui même.

Tout cela pour dire que bon, ce soir en rentrant, après une journée fatiguante, je trouve sur la plaque deux casseroles, et je me dis:
"
Rooo, il est quand même trop mon coloc, il m'a même laissé à manger pour ce soir!".
J'ai regardé de plus près...."
ah...des pâtes bolo...."
.....
J'
a-i-m-e les attentions de mon coloc. Cette soirée n'aurait pas été ce qu'elle est sans les pâtes bolo.

Revenons à nos p'tits moutons.

Donc, que fait on quand un coloc a déserté, et qu'en plus comme cadeau de départ, il vous laisse des pâtes bolo?

Et bien on déprime. On déprime, on traîn
e ses guêtres dans l'appartement, la larme à l'oeil, en mémérant que manger des pâtes bolo un vendredi soir toute seule, c'est po une vie ça, non! ( qui a dit "elle exagère" ? Tu sors !)

Mais bon comme ça va bien cinq minutes
ce genre d'attitude, on se sert un verre de vin, on met la radio à fond, et on se love dans le canapé. Ah, la belle vie... je peux enfin écouter Patrick Juvet et la compagnie créole à l'envi ( toi, au fond, qui a gloussé, tu crois que je t'ai pas entendu ? tu sors aussi)

En réalité, (mais chut faut pas le dire) je ne serai pas seule cette semaine.
Je serai accompagnée d'une autre membre de l'association CDA (les "colocs délaissés anonymes"). On va se soutenir toutes les deux.
Et puis si ça ne suffit pas, comme dirait si bien mon cher coloc au sens de l'humour toujours plus aiguisé: "
tu seras pas seule puisque tu as tes plants de tomate".

Merci Jeff. Et bonnes vacances hein.

mercredi 9 novembre 2005

Powerscourt

Ce week-end, nos deux collocs, accompagnés d'une troisième adepte de la nature, avaient décidé de s'aérer un peu la tête en explorant les environs de Dublin, notamment les Wicklow mountains.
La journée avait mal commencé. Le bus démarrait à 11h30 sonnantes (ici le bus passe pile à l'heure, ou avant l'heure, rarement après), l'arrêt était à 10 minutes de chez nous. Je ne sais plus à quelle heure nous sommes partis, mais toujours est il que nous avons loupé de quelques secondes le bus qui nous a nargué en passant alors que nous arrivions. Ici, on n'arrête pas un bus qui a démarré. Même si vous tentez de feindre un air éploré, ça ne marche pas. Le bus, donc, qui dans sa course effrénée vers les montagnes irlandaises...mais, je m'emporte, je m'emporte...revenons à la dure réalité des choses.
Nos trois rigolos qui là, l'étaient nettement moins, n'avaient que deux alternatives:
1. attendre le bus suivant, 1h15 plus tard (le dimanche, pour aller se perdre au fin fond de la montagne, il n'y a pas beaucoup de bus!), ce qui aurait considérablement écourté la balade
OU
2. attraper un taxi, et tenter de rattraper le bus.
Ni une ni deux, le choix fut fait, l'une d'elle connaissait le trajet du bus, ils ont sauté dans le premier taxi qu'ils ont trouvé. Et ils ont fait comme dans les films, "suivez ce bus!" (Follow Da Bus pour ceux qui veulent apprendre l'anglais).
Vingt minutes plus tard, ils étaient dans le bus, direction Enniskerry.
Description du guide touristique:
Enniskerry.
Il émane un charme tranquille des rangées de maisons disposées autour d'une aire gazonnée.
Traduction: Enniskerry, un village qui a du charme! Enniskerry; sa place centrale, et ses dix maisons!
Plusieurs cafés agréables forment un lieu idéal où se détendre au retour d'une excursion de montagne.
Traduction: Enniskerry, son unique pub, son unique café, sa pharmacie et son restaurant…italien (ne pas chercher à comprendre, non). Oui, c'est ça la vie à Enniskerry!
Enniskerry constitue une destination appréciée des Dublinois pour des excursions d'une journée.
Traduction: quand vous n'avez pas de voiture et que vous voulez vous balader en montagne, une seule destination ! Enniskerry !
Pour l'instant, le village échappe au fléau du développement urbain. Ne manquez pas de découvrir les chutes d'eau et les jardins du domaine avoisinant.
Traduction: Oui, à Enniskerry on sait rester modeste. Un pub (quoi ? UN pub ?!), et dix maisons. Vous y êtes allés une fois, ce n'est plus la peine d'y retourner ! Non, bon j'exagère un peu, mais en cinq minutes top chrono, on a fait le tour de ce tout petit, petit village.
Alors, les chutes d'eau justement parlons en.
Arrivés à Enniskerry, si l'on veut rejoindre Powerscourt (ndrl Powerscourt, domaine doté de magnifiques jardins, en pleine montagne avec vue imprenable), et que l'on n'a pas de voiture, il n'y a qu'une solution: marcher.
Comme le but de l'exercice était plutôt de profiter de la nature, nous avions décidé de ne pas nous rendre à Powerscourt, mais d'aller voir les Powerscourt Waterfalls (les chutes d'eau de Powerscourt).
Ces chutes d'eau sont situées à 7 kilomètres du domaine, donc 7 kilomètres d'Enniskerry.
Un rapide calcul a été fait: 7+7 = 14 (trop forts!). Quatorze kilomètres de marche en une journée, sachant que le soleil se couche à 17h, et qu'il était 14h, c'était du domaine du possible. La troupe est motivée, le pas est donné.
C'est après une bonne heure de marche que nos trois protagonistes arrivent, heureux, en vue de ce qui ressemble de loin à une entrée d'un parc. Victoire! Sauts de cabri et cris sauvages: les voilà, les chutes du Niagara!! euh, du Powerscourt, je m'emporte, je m'emporte.
Enfin, se disent ils, on va pouvoir manger et profiter d'une belle vue. Ces chutes sont paraît il les plus hautes et les plus belles d'Irlande et de Grande Bretagne. Surtout quand il pleut (alors là, ça nous arrange bien ça hein).
C'est en se rapprochant qu'ils constatent alors avec effroi qu'il faut payer pour entrer….la somme n'est pas astronomique, mais payer pour voir un phénomène naturel, non, c'est au dessus des forces de nos trois nature lovers.
Bref – on ne vous raconte pas la déception. Sept kilomètres de marche pour aller voir….ben euh, rien finalement…c'est assez rageant, surtout quand la marche s'effectue sur le bord de la route ou la circulation n'a pas manqué!
Nous avons fini par nous poser non loin de l'entrée, dans un coin isolé, pour déguster notre délicieux...sandwichs et nous reposer que dis je, reprendre nos forces pour le retour.
Puis nous sommes repartis dans le sens inverse, pour rejoindre notre magnifique (mais si mais si) bourgade d'Enniskerry.
Quelques photos tout de même du paysage, qui lui n'a pas été décevant.
photos © Jeff
Conclusion: Nos trois zigotos ont juré qu'on ne les y reprendrait pas: la prochaine fois, ils loueront une voiture ! (mais pourquoi on n'y a pas pensé avant ?!!)

mardi 18 octobre 2005

Les prémices de la collocation

Suite de la petite histoire de l'autre jour...
Jeff est donc arrivé fin janvier/début février. Chez Rosetta, la maison était assez représentative d'une maison irlandaise. Petite, mal insonorisée, et d'une décoration intérieure assez douteuse parfois- quoique nous avions tout de même de la chance: cela aurait pu être bien pire.

Puisque depuis le temps que j'étais là, je faisais presque partie des meubles, j'avais bien évidemment la" grande" chambre. Ce que l'on appelle grand, c'est la place d'un double lit (double lit irlandais, je précise, il faut voir comment ça se monte ces choses là!! il va falloir que j'y consacre un article!), une petite commode, et une petite étagère.
Pro de l'
accumulation (il y en qui peuvent témoigner), j'avais réussi à entasser dans cette chambre moultes choses utiles et inutiles. Je ne vous raconte même pas le déménagement.

Jeff, en tant que "fraîchement arrivé", avait droit à ce que j'aimais appeler "
le placard à balais".
En ouvrant la porte de sa chambre, on pouvait faire trois pas puis on accédait au lit, auquel était accolée une petite table de nuit, et dans le mur il y avait une petite armoire. C'était ridiculement
petit.

De ce fait, dès mon retour du boulot le soir, il y a eu une période de "squattage" intensif de ma chambre par mon cher colloc, pour profiter du lit double et de la télé avec lecteur DVD incorporé que Rosetta avait eu la gentillesse de m'acheter. Nous avons passé de bonnes soirées à regarder les épisodes d'une certaine série que je ne citerai pas, ainsi que plusieurs vieux films cultes que je ne connaissais pas.

La collocation dans le sud de Dublin n'a pas duré très longtemps, un peu moins de trois mois.
Jeff qui était arrivé dans le but de trouver un emploi, avait fini par en trouver un, à l'opposé de là où nous habitions, tout au nord. Il lui fallait donc bien plus d'une heure le matin pour arriver au boulot.
Il devenait urgent de déménager. De mon côté, le changement de lieu était le tremplin pour un nouveau départ et un nouveau style de vie, cela tombait à pic.

Que dire de notre collocation dans le sud de Dublin, sinon qu'elle a été un moment important pour les raisons citées dans l'article précédent, mais qu'on y a beaucoup ri, beaucoup parlé, pas mal cuisiné et pas mal jonglé.
Il y a aussi eu des moments de tension entre notre énergumène et notre landlady, qui je crois, n'arrivaient pas à se comprendre. La barrière de la langue !

Il y aurait sans doute quelques anecdotes à placer au sujet de la vie chez Rosetta, notamment que l'on pouvait très distinctement l'entendre
ronfler tous les soirs à travers les murs, mais j'en parlerai sans doute lorsqu'elles me reviendront.

Voilà pour la petite histoire!

dimanche 16 octobre 2005

Histoire d'une rencontre

Ce soir j'avais envie de raconter ma rencontre avec Jeff.

A l'époque (février 2005), j'habitais chez une "landlady", Rosetta, (pour landlady, comprendre: une personne vivant seule, pas forcément d'une première jeunesse, propriétaire de sa maison) depuis presque deux ans. J'y étais bien, j'étais chez moi, ce qu'elle m'avait maintes et maintes fois répété (et vous comprendrez l'importance de cette phrase lorsque je vous raconterai ce que l'on trouve ici comme énergumènes dans la catégorie "landlady").
Bref, après donc presque deux ans de collocation avec ladite landlady et parfois la chance de partager la maison avec encore d'autres personnes - Alicia, puis Kim puis Gabriele, je rentre par une froide soirée d'hiver, et voilà Rosetta qui ouvre la porte de la cuisine : "Estelle!! Will you come over for a second!" (
Estelle!! Est ce que tu peux venir une seconde).
Je me rappelle ne pas être d'une humeur particulièrement bonne ce soir là, mais je m'exécute, non sans me demander ce qu'elle me voulait, elle qui ne me demandait jamais rien.
J'entre dans la cuisine.

Rosetta : "Estelle, this is John-Paul." (
Estelle, voici John-Paul)
Rosetta: "He will be your flatmate." (
C'est ton nouveau colocataire)
Estelle : "Hi! I'm Estelle" (
Salut, moi c'est Estelle)
Jeff : "Euh..Hello,..euh..I am Jean-François" (
Euh..Salut,...euh...moi c'est Jean-François)
Estelle: "Hinnn, t'es français toi, nan?"
Jeff: "Euh, oui!"
Rosetta: "John-Paul has just arrived from France." (
John-Paul vient d'arriver de France)
Jeff: "Jean-François..."
Estelle - d'un signe de la tête vers Jeff -
pas la peine, elle comprendra pas (en effet, elle n'a jamais réussi à se souvenir des prénoms trop "exotiques" - je ne lui en veux pas, j'ai moi même beaucoup de mal avec les prénoms irlandais)

Puis Rosetta nous a laissés, la présentation étant faite.
C'était ma rencontre avec notre Jeff national.

Je dois avouer avoir été plutôt mécontente d'avoir un colocataire masculin de premier abord.
On a malheureusement parfois des préjugés dont il est difficile de se débarrasser. Et puis après Gabriele, je voulais conserver longtemps l'image de cette collocation, et j'aurai préféré continuer avec une fille.

Avec Gabriele, mon colocataire italien que j'adorais et que j'ai vu partir précipitamment sans pouvoir vraiment lui dire au revoir, je croyais avoir accédé au sommet du bonheur de la collocation.
J'ai vite changé d'avis au sujet de la collocation avec un être du sexe opposé (autre que Gabriele)!
La vie est ainsi faite que l'on rencontre souvent des gens "clefs" au bon moment. Jeff est arrivé juste avant le moment où, sans le savoir, j'allais être au plus mal.
Il m'a aidée, il m'a écoutée, il m'a conseillé, et jamais jugée.

Vous pensez bien qu'au fur et à mesure des mois difficiles qui ont suivi, j'ai appris à connaître l'énergumène avec qui j'habite, qu'on a partagé des moments qui sont, pour moi en tout cas, précieux.
C'est ainsi que je me retrouve à habiter avec lui aujourd'hui, et que je dois dire, qu'après 6 mois de collocation au centre ville, pas un faux pas, pas un accroc, pas un problème.
Alors bien sûr, la collocation n'est jamais simple, il y a des jours où l'on a envie de se retrouver seul et on ne peut pas, il y a des jours où l'autre n'est pas là et on n'a pas envie d'être seul, il y a aussi des jours où on est d'humeur plutôt massacrante et on envoie bouler l'autre qui n'a rien demandé...il y a des jours où on ne se comprend pas et des jours où on fait des choses que l'autre n'aime pas.
Il y a eu quelques rares discussions, jamais rien d'irréparable.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas facile à vivre au quotidien.
Non seulement cette collocation me permet de tempérer un peu mon caractère de feu, mais j'ai la chance d'habiter avec quelqu'un qui est un ami. J'apprécie la chance rare que j'ai.

Voilà, c'est tout simple, mais j'avais envie de le dire. Jeff, si tu lis ces lignes, la vie de tous les jours ne le permet parfois pas, mais un jour je te dirai merci.

Un peu de géographie

Petite leçon de géo fondamentale!

L'Irlande (encore appelée Eire) est divisée en
deux: la république d'Irlande, et l'Irlande du Nord. L'Irlande du Nord appartient au Royaume-Uni.

Le pays est divisé entre plusieurs provinces:
- Leinster (région de Dublin, là ou se trouvent vos deux zigotos)
- Connaught (Connacht sur la carte) (région de Galway)
- Munster (région de Cork, Limerick, Waterford)
- Ulster, dont six des neuf comtés forment l'Irlande du Nord (Belfast)

La superficie de l'île est de 84 421 km², soit presque 8 fois plus petit que la France.
Il y a un peu moins de 6 millions d'habitants, soit dix fois moins qu'en France. La population est concentrée près des grandes villes, on trouve donc beaucoup de paysages vierges de toute vie humaine, ce qui fait sans aucun doute le charme de ce pays.

Au top 5 des "grandes villes" de la république d'Irlande, on trouve:
* Dublin : 1,5 million d'habitants (pas d'équivalent français - entre Paris et Marseille)
* Cork : 257,000 habitants (un peu moins que Strasbourg)
* Limerick : 87,000 habitants (un plus qu'Avignon)
* Galway : 66,000 habitants (comme Cannes)
* Waterford : 47,000 habitants (comme Narbonne)

Je ne sais pas si c'est très parlant mais je crois que cela donne une assez bonne idée de ce à quoi on peut s'attendre quand on arrive en Irlande. Un petit pays, ce qui a ses avantages comme ses inconvénients. On en reparlera plus tard.

Amoureux de la nature, vous adorerez sans doute l'Irlande. Inconditionnels de la ville, je crains que l'Irlande ne soit pas forcément à la hauteur de vos attentes...sauf si vous aimez les petites bourgades qui ont su garder leur authenticité.

mercredi 28 septembre 2005

Petit tour des environs

Suite de l'intro de la semaine dernière...La résidence vue de l'intérieur. Notre résidence comporte une petite centaine d'appartements. Le complexe est de forme rectangulaire, ce qui permet d'avoir un petit parc à vélos et une mini pelouse au milieu.
Certains jours, on se croirait en Provence. Je vous vois venir: non non, je n'ai pas trop bu de Guinness ! A la fin de mon week-end à Avignon, j'avais longuement hésité à ramener un plant de lavande en Irlande. Je m'étais finalement raisonnée, pensant "mais c'est ridicule, ça ne poussera jamais là-bas!" J'avais tort (toujours ces fichues idées pré-conçues).En passant un matin par le chemin intérieur de la résidence, j'ai remarqué une odeur singulière – en tout cas une odeur différente que celle de l'air iodé qui caractérise si bien le centre ville. J'avais à côté de moi tout un parterre de lavande, et je ne l'avais jamais remarqué…cela dit je suis facilement excusable, le matin au saut du lit, ce n'est pas le moment ou il faut me demander quoi que ce soit. Sous peine de se voir répondre un grognement. Comme ceux qui me connaissent le savent bien, le matin, je suis souvent la tête encore dans mon lit.
Bref – tout cela pour dire qu'ici la lavande, ça pousse bien.
Et il y a d'autres choses qui poussent aussi.

J'ai eu la folle idée de ramener des plants de tomate en rentrant de Strasbourg en août. J'ai tout entendu: que ça ne pousserait pas, que c'était n'importe quoi, qu'il n'y avait pas assez de soleil en Irlande, que c'était de l'argent jeté par les fenêtres; des "comment tu vas faire pousser ça", des "c'est ta de
rnière lubie" et des "pff! Le vendeur t'a dit que ça pousserait bien en Irlande? Il te l'a bien vendu son truc c'est tout!" il y en a eu. Du coup j'ai fini par me demander si j'avais vraiment été si cruche de croire à l'impossible, moi qui n'y connais rien en botanique??

Je crois que les photos ci-dessous parlent d'elle-même, bien vendu ou pas, ici ça pousse! J'en ai profité pour rajouter du basilic, et voilà ce que ça nous donne, deux semaines après avoir semé.

Tomates cerise jaunesBasilic

dimanche 11 septembre 2005

La Liffey Swim

Aujourd'hui dimanche, nous sommes allés faire un tour en ville, et puis en avons profité pour regarder les courageux/ses nager dans la Liffey. La Liffey est la rivière qui traverse Dublin, et tous les étrangers qui ont eu la chance de la regarder de près sauront qu'il ne viendrait jamais à l'idée de quelqu'un de sensé de nager dedans. Sauf les Irlandais, à qui l'idée semble tout à fait réjouissante, puisque la Liffey Swim est une grande tradition. Et ça fait 85 ans que ça dure....
Voilà donc, pour ceux qui n'ont pas eu la chance de la voir de leurs propres yeux, la flore qui décore notre chère River Liffey :Morceaux de pain, bouteilles en plastique, bouteilles en verre, ballons de foot, sacs en plastique, roues de vélo, paquets de chips, boîtes de camembert (si, si!), canettes de bières, gants en plastique....et de temps en temps aussi...des algues. Parce qu'il ne faudrait pas oublier que c'est une rivière! On aurait tendance, comme ça, à croire que c'est une décharge publique...
Nous voilà donc près de la ligne d'arrivée, prêts à accueillir comme il se doit les inconscientes qui se sont jetées à l'eau. Il y a une compétition pour les hommes, et une compétition pour les femmes. C'est à cette dernière que nous avons assisté.

Vous pensiez que n'importe quel gugus peut participer à la Liffey Swim? Mais pas du tout!
La Liffey Swim c'est le grand final, le feu d'
artifice, l'apothéose qui boucle la saison "Open water races" de chaque été. Il faut donc être sacrément qualifié pour pouvoir y participer. Il faut avoir fait au minimum 5 de ces compétitions, après quoi les participant(e)s reçoivent un numéro de classement pour participer à la Liffey Swim.

Enfin bref revenons à nos moutons (irlandais).

En attendant ces dames qui parcouraient tout de même 2,4 kilomètres avant de rejoindre la ligne d'arrivée, nous avions tout loisir de contempler ce que j'appellerai l'efficacité irlandaise dans toute sa splendeur.

Sur ce qui servait de ponton, nous avions là deux ou trois militaires qui avaient décidé qu'il fallait se mettre à nettoyer la Liffey. Là, maintenant, tout de suite. Non, parce que les hommes qui étaient passés avant, ça n'était pas trop grave s'ils nagaient parmi les détritus, mais les "ladies" tout de même...

Les voilà donc à l'œuvre (vous noterez qu'ils avaient trouvé d'excellents outils de nettoyage).

Rassurés, nous nous sommes dit que "voilà au moins une bonne action, ces militaires qui se salissent les mains pour rendre la compétition de ces dames (et surtout l'arrivée) moins déplaisante. C'est charmant."

Nous avions parlé trop vite.

Aussitôt les déchets collectés, ils n'ont rien trouvé d'autre que de les balancer...je vous le donne en mille? Juste derrière le ponton, soit un mètre derrière. Ah, bravo. Ah ça, c'est utile.

Après deux ans en Irlande, je suis toujours aussi naïve, je me demande combien de temps encore, je vais croire que les irlandais ne sont "pas si fous que cela"...

Mais nos pensées ont été rapidement interrompues, car le bonnet blanc de la première participante (parmi 120 femmes!) se faisait voir à l'horizon: Molly Malley, 60 ans, arrivait à toute blinde (bon là, j'exagère un peu).

La voici arrivée au ponton.

A notre grande surprise, elle ne choisit pas de regagner la rive, mais reste dans l'eau encore un petit moment (comme si ces 2,4 kilomètres d'eau puante n'avaient pas suffi: à noter, les irlandais sont non seulement fous mais n'ont pas non plus d'odorat).
Cinq bonnes minutes plus tard, le gros du troupeau arrive.

Au ponton, ca commence à s’agglutiner. Et là, une fois de plus, on peut noter la finesse, la subtilité de l'organisation irlandaise.

Quand on arrive au ponton, on prend son numéro (comment ça, y'a pas d'autre système pour juger des palmarès ?!) et on attend d'être soulevée par le premier grand gaillard qui a les mains libres. Oui, parce qu'il ne faudrait pas penser que le ponton était fait pour les nageuses. Il ne faudrait pas non plus penser qu'ils aient prévu une échelle, pour sortir ces dames de l'eau. Non, le ponton était fait pour les valeureux journalistes ou militaires qui ne voulaient pas se mouiller la papatte en sortant de leur zodiaque.

Notez outre le côté "pratique", le côté "séduisant" de ces dames en maillot de bain, bonnet de bain blanc, mordant ferme sur un gros carton jaune avec un numéro en attendant qu'une bonne âme veuille bien les aider à sortir de l'eau.

Comble de l'histoire c'est que l'organisation avait été tellement mauvaise, que les nageuses patientaient dans l'eau en compagnie de charmants morceaux de pain et autres bouteilles en plastique. Oui, parce qu'avec le courant, les déchets s'amoncelaient et il n'y avait alors plus personne pour les jeter un mètre plus loin,à moins d'assommer à tour de bras nos braves sportives.

Voilà pour un premier témoignage de la vie irlandaise au quotidien. Avec Jeff, mon coloc', on avait souvent bien ri en pensant à l'écriture hypothétique d'un livre sur "comment survivre en Irlande". Le mot est faible.

Pour les bilingues et/ou courageux, voici un article qui témoigne de ma bonne foi...

Liffey swim ban after Weil’s disease discovered

[Posted: Wed 07/11/2001]

A warning has been issued to the public against swimming or boating on the river Liffey in the Dublin area, following the discovery of two suspected cases of Weil’s disease, a bacterial disease which can lead to liver damage and meningitis.

The warning was issued by the Eastern Regional Health Authority after two canoeists appeared to contract the disease in the suburban stretches of the Liffey.

Weil’s Disease, also known as leptospirosis, can cause a wide range of symptoms, including high fever, vomiting, abdominal pains, diarrhoea and severe headaches. Some people may contract the disease and have no symptoms at all.

If left untreated, patients can go on to develop kidney or liver damage, respiratory or cardiac problems or meningitis.

The disease usually occurs in animals such as rats, however it can be transmitted to humans through, for example, contaminated urine in rivers. It is treated with antibiotics.

The ERHA’s Department of Public Health is advising anybody who may have been swimming or boating on the Liffey, especially in the Leixlip/Lucan area, to contact their GP if they have, or have had, flu-like symptoms since October.

“While the definite diagnosis and the method by which the disease may have been contracted are still awaited, the advice is being issued as a general precautionary measure”, a spokesperson for the ERHA said.

Ils sont fous, ces irlandais….

samedi 10 septembre 2005

Introduction

On dit qu'il vaut mieux tard que jamais...
Je n'ai pas vraiment fait d'introduction à l'ouverture de ce blog, l'idée m'étant venue comme ça, comme on dit ici "out of the blue".
Je n'ai pas vraiment non plus défini ce que doit être ce blog, ce qu'il doit représenter, à qui il s'adresse.
J'ai pensé à l'ouvrir pour permettre à ma famille de lire quelques lignes sur l'Irlande, et de voir quelques photos de ce que nous voyons ici au quotidien. Une façon pour eux d'être plus près de moi.
Puis Jeff m'a demandé s'il pouvait envoyer le lien à ses parents: évidemment! Ça devient donc un blog qui ne se limite plus à ma famille, mais aussi à la sienne, à ses amis, je ne sais pas. Peu importe après tout, j'espère en tout cas que ceux qui lisent trouvent ici un peu d'Irlande, et un peu de ceux qu'ils aiment, même s'il n'y a que moi qui écris.
D'ailleurs Jeff, si tu m'entends, feel free si tu veux écrire. Enfin là il est en face de moi très occupé par la configuration de Linux (si j'ai bien compris, parfois le Jeff prononce des mots que seul lui comprend....enfin en tout cas moi je ne les comprends pas!!), ce qui rend la situation assez comique au demeurant.

Alors, on récapitule tout le schmilblick pour ceux qui ne savent pas.
Jeff, c'est mon colloc. On a emménagé tous les deux au "centre ville" de Dublin le 1er avril 2005. On a habité un moment ensemble chez ma "landlady" (il faudra que je consacre un article au phénomène landlady d'ailleurs), à son arrivée en Irlande. Puis vu que l'entente était bonne, et que nous voulions tous les deux déménager au centre ville, nous avons commencé à chercher un appartement.
Nous avons eu beaucoup de chance, parce que l'appart' est idéalement situé, et que la résidence est parfaite à tout point de vue. Nous sommes juste à côté des quais, ce qui permet une balade agréable pour qui veut en cinq minutes se retrouver en plein cœur de la ville. Comme tout le quartier est en construction, c'est également un endroit très calme, ce qui, si je ne me trompe pas, convient assez bien à chacun de nous.

Alors que la plupart des appartements sont en vieilles briques rouges et d'un style franchement dépassé, notre résidence est assez récente et par conséquent très agréable à vivre pour des expatriés qui, je pense, auraient eu du mal à se faire au style somme toute assez "vieillot" irlandais (enfin là je parle pour moi).
Quelques photos pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir ce petit coin de paradis:

La résidence vue des quais.
La résidence vue de la rue.
Notre appart vu de la rue, avec le demi balcon. Il faut dire qu'on a eu un été assez agréable et que j'en ai donc pas mal profité pour bronzer sur notre "moitié" de balcon, quand les voisins n'étaient pas là. Car autant le dire tout de suite: OUI, en Irlande, il PEUT faire beau. Je sais, j'en étonne plus d'un là. :-) Les légendes urbaines ont la peau dure.
Voilà pour la petite mise en situation.

A ceux qui viennent lire, je rappelle que ceci est un blog sans prétention aucune. J'espère que vous en retirerez quelque chose et les commentaires sont les bienvenus.

Welcome to Dublin!

jeudi 1 septembre 2005

Guestbook

Pour vos commentaires généraux, suggestions, mercis et autres...

Contact & FAQ

Bienvenue sur ce blog lecteur.


Comme ce blog me prend pas mal de temps et que je commence à recevoir des requêtes pour le moins farfelues, il est temps de mettre le holà et des répondre à quelques questions.

1. J'ai une question, comment dois-je procéder ?

Tout d'abord, je te conseille de rechercher dans les articles déjà existants.

Les Catégories pourront t'aider si tu recherches une catégorie de sujets particuliers.

En haut à droite, le Top des articles te sera sans aucun doute utile aussi.

Sinon, il y a toujours la fonction Recherche.

Si les articles existants ne répondent pas à la question, tu peux me laisser un commentaire sous l'article dont le sujet s'en rapproche le plus (et non pas sous le premier article de la première page de mon blog, là ou il n'aura sans doute rien à faire et sera effacé).

N'oublie pas que ce blog a un but informatif et participatif, donc on part du principe que (presque) toutes les questions sont pertinentes et peuvent intéresser d'autres lecteurs. N'hésite donc pas à te faire entendre en laissant un commentaire.

 

2. J'ai rédigé un commentaire mais celui-ci ne s'est pas affiché. Que faire ?

Les commentaires sur ce blog sont modérés, ce qui veut dire que je les lis puis accepte (ou non) de les publier. Je ne consulte les commentaires que quelques fois par semaine, il se peut donc qu'il y ait un décalage de quelques jours avant qu'il apparaisse. Sinon, il y a plusieurs raisons pour lesquelles un commentaire ne s'affiche pas :

  • Soit ce commentaire est injurieux, raciste, discriminatoire et dans ce cas, il n'y aura ni réponse, ni publication du commentaire. On est entre personnes civilisées ici.
  • Soit il y a eu un problème technique, soit de ton coté, soit du mien et le commentaire n'est pas arrivé. Dans tous les cas je n'y peux rien et je ne peux que te conseiller de recommencer. :-D

Merci aussi de faire un effort pour rédiger en français compréhensible. Moi refuser de comprendre le language SMS (cc cava? lol jé 1 kestion!komen on fé pr avoir pl1 2 visiteur?!!)

 

3. J'ai une demande particulière mais je ne veux pas laisser de commentaire. Qu'est ce que je peux faire ?

Si ta question est en rapport avec un sujet déjà traité sur ce blog, je te demande de la poser dans un commentaire de cet article. Je n'y répondrai pas si la question m'est posée par e-mail. La réponse y sera publiée aussi, pour qu'elle puisse bénéficier à tout le monde.

Si ta question est plus générale, tu peux me contacter par e-mail (cf fin de page).

Si tu m'envoies un mail, je te demande d'être patient et respectueux dans l'attente de la réponse. Je ne passe pas ma vie sur ce blog. J'ai, comme toi sans doute, un travail, une vie sociale et des activités qui font que je suis très occupée. Je prends de mon temps libre pour rédiger les articles de ce blog mais aussi pour aider les lecteurs; et je le fais bien volontiers tant qu'il n'est pas attendu de moi de répondre "urgemment" ou de faire à ta place des recherches que tu pourrais faire tout seul. Toute suggestion pour améliorer la recherche est bien évidemment la bienvenue.

 Tu noteras aussi que je ne suis pas les renseignements, je n'ai pas réponse à tout. Dans la mesure du possible j'essaie d'apporter des informations utiles. Je me base sur des sources officielles que je cite dans mes articles mais je ne suis pas responsable des informations qu'ils publient. Je ne fais que relayer des informations existantes et pour le reste je me base sur mon expérience personnelle (donc forcément biaisée même si d'autres expatriés peuvent partager les mêmes sentiments que moi).

 

4. Je voudrais faire un échange de liens, comment faire ?

Si tu veux rajouter un lien vers mon site sur ton blog, tu es libre de le faire, et je t'en remercie, pour moi cela veut dire que tu as aimé ce que tu as lu sur mon blog ou que tu l'as trouvé utile.

Je ne fais pas d'échanges de liens, il est donc inutile de me contacter pour me dire "Je rajoute un lien vers ton site si tu fais de même chez toi", ça ne m'intéresse pas.

En ce qui concerne la liste de liens existants, ce sont les sites que j'aime à consulter. Mon livre de chevet en quelque sorte. Si je juge un site intéressant, qu'il partage les mêmes valeurs que celles de ce blog ou qu'il me donne envie de revenir le lire, il sera ajouté à ma blogroll, mais je reste seule juge. Libre à toi donc de me suggérer un site en m'envoyant un mail (cf fin de page). Note que tout commentaire relatif à la publicité d'un site personnel sera effacé.

Je suis consciente qu'il n'y a pas à proprement parler de liste de liens utiles sur ce site. Peut-être dans les prochains temps...


5. Tes articles de fond m'intéressent / J'aime beaucoup l'une de tes photos, est ce que je peux les utiliser pour les publier ailleurs ?

Non. Ce blog est sous Copyright tu n'as donc aucun droit sur ce qui y est publié.

Si tu as besoin/envie d'utiliser des informations ou des clichés, merci de me contacter par e-mail afin de me demander mon autorisation. Dans tous les cas de figure il faudra mentionner son origine et son auteur.

Il existe des logiciels pour retrouver la trace d'écrits ou de photos, je n'hésite pas à les utiliser.


6. J'aime beaucoup ton blog, je voudrais juste te féliciter - où puis-je le faire?


Dans le commentaire de l'article qui t'a plu, ou dans le Guestbook, histoire que je puisse conserver tous ces précieux petits témoignages qui aident à garder le cap quand on n'a plus envie d'écrire.

Chaque merci, chaque commentaire est un encouragement à continuer. Si tu penses "Tiens c'est pratique, je garde cet article dans mes favoris pour le consulter plus tard", mais que tu ne laisses pas de commentaire, je n'ai aucun moyen de savoir si l'article aura servi. Merci à tous ceux qui ont déjà laissé des commentaires et qui contribuent à me motiver à chercher des sujets utiles à traiter.


Pour me contacter

* si la réponse à ta question ne figure pas dans les articles (ce qui sous-entend que tu as CHERCHÉ),

* si tu as une question générale qui ne correspond à aucun sujet traité jusqu'à présent,


Tu peux m'envoyer un mail à 


en indiquant...

Demande d'autorisation pour l'autorisation de publier textes et clichés,

Suggestion de lien, pour toute suggestion de lien qui te semble intéressant,

Professionnel
pour tout contact professionnel,

Autre pour toute autre demande.

Merci de m'aider à faire en sorte que ce blog reste un plaisir !
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