+++ Tu n'arrives pas à voir la suite quand tu cliques sur Lire la suite ?
Le site est chargé, il faut lui laisser le temps de tout afficher. Si ça ne marche toujours pas, laisse moi un commentaire, autrement je n'ai aucun moyen de le savoir ! Merci...


vendredi 11 novembre 2005

Absence

Ce soir est un soir un peu particulier.
Mon coloc a déserté.
Eh oui!
Le veinard.
Il a osé................................................prendre des vacances!
Avouez que c'est clairement
in-a-cc-ep-ta-ble ça, vous êtes d'accord?!

Et pour une semaine en plus. Si, si. J'vous jure.

Bon.

Alors que fait-on dans ces cas là. On y pense pendant la journée, on se dit "
ce soir, je rentre, et il n'y aura personne pour m'accueillir avec un sourire et un "salut, ça va?"", alors, forcément, on déprime un peu. Pas longtemps.
Une fois rentrée, je prends mes aises, je me sers des pâtes bolo qu'il a eu la ***gentillesse*** de me laisser pour le repas de ce soir.
D'ailleurs...puisque nous y sommes, parlons en un peu, de ces pâtes bolo (j'entends déjà mon coloc dire "
ro naaaan t'as pas parlé de ça ??"). Sisi.

En lisant ces lignes, tout individu normalement constitué se dirait, "
pâtes bolo, mmm" en se frottant vigoureusement le ventre.
Moi pas.

Voyons pourquoi.

En août, nous avions aidé à organiser l'après-midi
barbecue qui avait lieu dans notre résidence, et comme nous étions un des appartements les plus proches dudit barbecue, nous avions accepté la lourde responsabilité de stocker les steaks dans notre congélateur jusqu'à ce que le reste de viande soit épuisé.
Le temps passe, le soleil se couche, et on remballe tout après une après-midi fort agréable.

Quelques jours plus tard, j'ouvre le congélateur.... "
Les steaks! Oh naaaan ! Jeff ! "

Voilà, d'où l'adage "steaks réfrigérés, t'as pas fini d'en manger".
Et pas deux - trois steaks.
Nan.
Dix - vingt plutôt.

Depuis l'histoire de la vache folle, je raffole n
ettement moins de viande hachée, d'où mon cri de désespoir en me rendant à l'évidence: il allait falloir se les descendre, ces steaks.
Vous comprendrez mon désarroi, j'en suis sûre.

Alors que je demandais à Jeff d'un air désespéré comment on allait bien pouvoir liquider ces steaks, il me répondit le plus naturellement du monde: "
ben on va bien trouver...des pâtes bolo par exemple". Notez l'ingéniosité du garçon.

Alors depuis ce jour béni ***attention ironie*** ou nous avons accueilli ces braves steaks chez nous, il s'est rarement passé une semaine ou nous ne mangions pas des pâtes bolo. Toutes les sauces tomates y sont passées, de la plus "cheap" à la plus "bio". Je dois dire que je n'y ai pas vraiment vu de différence, une pâte bolo reste une pâte bolo (ouch..attention je vais me mettre à dos l'association de protection de la pâte bolo...).

Souvent, le
coup de la pâte bolo, c'était pour les soirs ou ni l'un ni l'autre n'avait envie de se creuser les méninges pour savoir ce qu'on allait manger. Souvent aussi, quand je demandais à Jeff s'il avait prévu quelque chose pour le repas, je prenais bien le soin de rajouter toutdesuiteaprès "et ne me dis pas : pâtes bolo!!".
Il y eût quelques fois ou j'ai eu droit à un "
et riz bolo?", mais le silence qui a suivi parlait de lui même.

Tout cela pour dire que bon, ce soir en rentrant, après une journée fatiguante, je trouve sur la plaque deux casseroles, et je me dis:
"
Rooo, il est quand même trop mon coloc, il m'a même laissé à manger pour ce soir!".
J'ai regardé de plus près...."
ah...des pâtes bolo...."
.....
J'
a-i-m-e les attentions de mon coloc. Cette soirée n'aurait pas été ce qu'elle est sans les pâtes bolo.

Revenons à nos p'tits moutons.

Donc, que fait on quand un coloc a déserté, et qu'en plus comme cadeau de départ, il vous laisse des pâtes bolo?

Et bien on déprime. On déprime, on traîn
e ses guêtres dans l'appartement, la larme à l'oeil, en mémérant que manger des pâtes bolo un vendredi soir toute seule, c'est po une vie ça, non! ( qui a dit "elle exagère" ? Tu sors !)

Mais bon comme ça va bien cinq minutes
ce genre d'attitude, on se sert un verre de vin, on met la radio à fond, et on se love dans le canapé. Ah, la belle vie... je peux enfin écouter Patrick Juvet et la compagnie créole à l'envi ( toi, au fond, qui a gloussé, tu crois que je t'ai pas entendu ? tu sors aussi)

En réalité, (mais chut faut pas le dire) je ne serai pas seule cette semaine.
Je serai accompagnée d'une autre membre de l'association CDA (les "colocs délaissés anonymes"). On va se soutenir toutes les deux.
Et puis si ça ne suffit pas, comme dirait si bien mon cher coloc au sens de l'humour toujours plus aiguisé: "
tu seras pas seule puisque tu as tes plants de tomate".

Merci Jeff. Et bonnes vacances hein.

mercredi 9 novembre 2005

Powerscourt

Ce week-end, nos deux collocs, accompagnés d'une troisième adepte de la nature, avaient décidé de s'aérer un peu la tête en explorant les environs de Dublin, notamment les Wicklow mountains.
La journée avait mal commencé. Le bus démarrait à 11h30 sonnantes (ici le bus passe pile à l'heure, ou avant l'heure, rarement après), l'arrêt était à 10 minutes de chez nous. Je ne sais plus à quelle heure nous sommes partis, mais toujours est il que nous avons loupé de quelques secondes le bus qui nous a nargué en passant alors que nous arrivions. Ici, on n'arrête pas un bus qui a démarré. Même si vous tentez de feindre un air éploré, ça ne marche pas. Le bus, donc, qui dans sa course effrénée vers les montagnes irlandaises...mais, je m'emporte, je m'emporte...revenons à la dure réalité des choses.
Nos trois rigolos qui là, l'étaient nettement moins, n'avaient que deux alternatives:
1. attendre le bus suivant, 1h15 plus tard (le dimanche, pour aller se perdre au fin fond de la montagne, il n'y a pas beaucoup de bus!), ce qui aurait considérablement écourté la balade
OU
2. attraper un taxi, et tenter de rattraper le bus.
Ni une ni deux, le choix fut fait, l'une d'elle connaissait le trajet du bus, ils ont sauté dans le premier taxi qu'ils ont trouvé. Et ils ont fait comme dans les films, "suivez ce bus!" (Follow Da Bus pour ceux qui veulent apprendre l'anglais).
Vingt minutes plus tard, ils étaient dans le bus, direction Enniskerry.
Description du guide touristique:
Enniskerry.
Il émane un charme tranquille des rangées de maisons disposées autour d'une aire gazonnée.
Traduction: Enniskerry, un village qui a du charme! Enniskerry; sa place centrale, et ses dix maisons!
Plusieurs cafés agréables forment un lieu idéal où se détendre au retour d'une excursion de montagne.
Traduction: Enniskerry, son unique pub, son unique café, sa pharmacie et son restaurant…italien (ne pas chercher à comprendre, non). Oui, c'est ça la vie à Enniskerry!
Enniskerry constitue une destination appréciée des Dublinois pour des excursions d'une journée.
Traduction: quand vous n'avez pas de voiture et que vous voulez vous balader en montagne, une seule destination ! Enniskerry !
Pour l'instant, le village échappe au fléau du développement urbain. Ne manquez pas de découvrir les chutes d'eau et les jardins du domaine avoisinant.
Traduction: Oui, à Enniskerry on sait rester modeste. Un pub (quoi ? UN pub ?!), et dix maisons. Vous y êtes allés une fois, ce n'est plus la peine d'y retourner ! Non, bon j'exagère un peu, mais en cinq minutes top chrono, on a fait le tour de ce tout petit, petit village.
Alors, les chutes d'eau justement parlons en.
Arrivés à Enniskerry, si l'on veut rejoindre Powerscourt (ndrl Powerscourt, domaine doté de magnifiques jardins, en pleine montagne avec vue imprenable), et que l'on n'a pas de voiture, il n'y a qu'une solution: marcher.
Comme le but de l'exercice était plutôt de profiter de la nature, nous avions décidé de ne pas nous rendre à Powerscourt, mais d'aller voir les Powerscourt Waterfalls (les chutes d'eau de Powerscourt).
Ces chutes d'eau sont situées à 7 kilomètres du domaine, donc 7 kilomètres d'Enniskerry.
Un rapide calcul a été fait: 7+7 = 14 (trop forts!). Quatorze kilomètres de marche en une journée, sachant que le soleil se couche à 17h, et qu'il était 14h, c'était du domaine du possible. La troupe est motivée, le pas est donné.
C'est après une bonne heure de marche que nos trois protagonistes arrivent, heureux, en vue de ce qui ressemble de loin à une entrée d'un parc. Victoire! Sauts de cabri et cris sauvages: les voilà, les chutes du Niagara!! euh, du Powerscourt, je m'emporte, je m'emporte.
Enfin, se disent ils, on va pouvoir manger et profiter d'une belle vue. Ces chutes sont paraît il les plus hautes et les plus belles d'Irlande et de Grande Bretagne. Surtout quand il pleut (alors là, ça nous arrange bien ça hein).
C'est en se rapprochant qu'ils constatent alors avec effroi qu'il faut payer pour entrer….la somme n'est pas astronomique, mais payer pour voir un phénomène naturel, non, c'est au dessus des forces de nos trois nature lovers.
Bref – on ne vous raconte pas la déception. Sept kilomètres de marche pour aller voir….ben euh, rien finalement…c'est assez rageant, surtout quand la marche s'effectue sur le bord de la route ou la circulation n'a pas manqué!
Nous avons fini par nous poser non loin de l'entrée, dans un coin isolé, pour déguster notre délicieux...sandwichs et nous reposer que dis je, reprendre nos forces pour le retour.
Puis nous sommes repartis dans le sens inverse, pour rejoindre notre magnifique (mais si mais si) bourgade d'Enniskerry.
Quelques photos tout de même du paysage, qui lui n'a pas été décevant.
photos © Jeff
Conclusion: Nos trois zigotos ont juré qu'on ne les y reprendrait pas: la prochaine fois, ils loueront une voiture ! (mais pourquoi on n'y a pas pensé avant ?!!)

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

Mentions légales - Copyright - Protection des données intellectuelles.

http://www.vivre-en-irlande.com ©2005 - 2012

En consultant ce site, vous reconnaissez que
tout son contenu (textes, graphiques, photographies, vidéo, messages, données, informations ou tout autre contenu) est la propriété de celui qui en est à l'origine, c'est à dire l'auteur de ce site, sauf mention contraire.

Vous reconnaissez que le contenu de ce site, quelle qu'en soit la forme, est protégé par le droit de la propriété intellectuelle et le droit d'auteur.

Sauf accord écrit de l'auteur, vous acceptez de ne pas copier, modifier, vendre, louer ou créer des droits dérivés à partir du contenu du site, ainsi que de ne pas utiliser de framing.

Toutes les informations du site ne peuvent être utilisées sans que les mentions relatives à la protection de la propriété intellectuelle et aux droits d’auteur y figurent.

L’auteur du site se réserve le droit à tout moment et sans préavis, de supprimer, modifier ou ajouter du contenu.