Cher lecteur,
En plus d'être le work-life balance day, aujourd'hui comme tu as pu le remarquer c'est surtout le 29 février. Késako le 29 février demande le lecteur-qui-n'a-pas-tout-suivi ?
M'enfin lecteur, c'est une année bissextile, et le 29 février n'arrive que tous les 4 ans.
Bon, maintenant que tu as été mis au secret, je vais te raconter qu'ici en Irlande, il y a une drôle de tradition le 29 février.
Ce jour là, et ce jour là seulement, "women can propose to their boyfriends", aka les femmes ont le droit de demander leur tendre moitié en mariage (je sais, j'en rajoute, faut embellir la chose un p'tit peu).
Moi j'ai envie de dire, que si Madame a envie de demander Monsieur en mariage, elle a le droit de le faire quand ça lui chante, non mais ! C'est la meilleure ça, il faudrait attendre 4 ans pour pouvoir demander son homme en mariage ? C'est un peu long tout de même...enfin tu me diras, ça laisse le temps de le connaître sous toutes les coutures, histoire d'être bien sûre de son choix.
Mais bon, la tradition, c'est la tradition, que voulez vous ma bonne dame, tout se perd, etc, etc, etc.
Alors revenons-y, à notre tradition. Mon collègue nous a fait lire un article du Irish Mirror, tabloïd de son état, qui se pensait en bonne place pour prodiguer des conseils à nos dames. En substance, le texte à côté de la photo kitschissime d'une femme à genoux devant un homme nous disait : "Don't do it !!!"
Partant de la supposition que les hommes ont un existentiel problème d'engagement, l'idée de demander le mariage alors même qu'ils n'ont pas eu le temps de s'y préparer mentalement serait une garantie d'échec. Si, si, et même qu'ils disent que c'est une des plus grandes peurs masculines, de se retrouver dans cette situation. Puis de continuer sur toutes les autres peurs masculines autour du mariage.
C'est là ou l'on apprend que la plus grande peur c'est le discours du témoin le jour J (on peut comprendre surtout s'il a déjà 5 pintes dans le nez) ou encore la première danse, alors que pour les femmes c'est de devoir prendre la parole en public.
On en apprend des choses dans l'Irish Mirror je te dis ! Si je parviens à récupérer l'article je le copie, y'a pas de raison qu'il n'y ait que moi qui me bidonne en lisant ce chef d'oeuvre littéraire.
En attendant, en voici un autre du même genre, mais avec en bonus l'explication de la tradition, ils sont très forts ces irlandais tout de même !
vendredi 29 février 2008
Work-life balance day ou comment trouver l'équilibre entre métro/boulot/dodo
© http://www.worklifebalance.ie/Cher lecteur,
Aujourd'hui 29 février, c'est le Work-life balance day, comprends "le jour ou tu prends conscience que dans la vie, y'a pas que le travail qui compte". C'est une initiative qui a lieu au niveau national, et je peux te dire que dans mon entreprise, c'est pris très au sérieux. En fonction des départements, diverses initiatives ont pris place. Par exemple chez nous, l'entreprise disposant d'un musée très intéressant juste à coté, nous avions l'opportunité de prendre part à une visite guidée suivie d'une pause à la cafétéria du musée, autour d'un thé et d'une part de gâteau.
Passée la réaction initiale de culpabilité (j'allais m'absenter une heure tout de même en plein après-midi), j'ai examiné les faits :
1. sur 6 membres de l'équipe, deux étaient partis à l'étranger pour le week-end, et 1 était malade,
2. vers midi, l'un des 3 restant s'est absenté pendant plus d'une heure et demie,
3. le vendredi après-midi fait souvent place a une troupe de joyeux lurons : la détente est de rigueur et les blagues fusent. Ce n'est pas vraiment le grand rush au niveau boulot, si tu vois ce que je veux dire.
4. j'ai reçu 5 e-mails de rappel qu'aujourd'hui, c'était le work-life balance day, qu'il fallait en profiter. Si ça, ce n'est pas de l'incitation !
Lecteur, tu comprendras que les faits m'ont forcée à conclure que je n'avais pas de raison de ne pas en profiter. Et je n'ai pas regretté, j'ai appris beaucoup de choses, et en plus, j'ai mangé un délicieux gâteau au chocolat, ce qui ne gâche rien ! Surtout ici ou le chocolat utilisé dans les gâteaux n'a de chocolat que la couleur. Mais pas cette fois, donc tu imagines mon contentement, on ne pouvait pas finir mieux la semaine !
Et toi lecteur, qu'as-tu fait pour le work-life balance day?
Comment lecteur français ? Tu es rentré chez toi à 19h45 au lieu de 21h20 ?
Chapeau, belle performance. Il faudrait voir à pas trop renouveler l'expérience, rapport à ce que ton boss pourrait mal le prendre, hein. Je dis ça.....
Y'a des fois comme ça, je me dis qu'il fait bon vivre en Irlande...
Allez, sur ce, bon 29 février, je m'en vais donner un petit coup de musique classique en live à mes oreilles.
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Pour plus de détails au sujet du Work-life balance day, c'est par ici :
- le site web officiel (anglais)
- l'Irish Business and Employee Confederation en parle (anglais)
- le pourquoi du comment de cette idée, Wikipédia l'explique (anglais)
mardi 26 février 2008
Le permis de conduire en Irlande (2)
Cher lecteur,
D'après mes sources, il y a un grand questionnement sur Internet au sujet du permis de conduire en Irlande. En effet, un certain nombre de lecteurs arrivent sur ce blog en tapant: "permis irlandais", "prix du permis en Irlande", "code de la route en Irlande", "permis en Irlande". Au passage, je rappelle à celui ou celle qui a écrit "Irelande", que ça s'écrit sans E au milieu....
Effectivement, j'avais déjà abordé le thème lors d'un précédent article, dont tu te rappelleras lecteur.
Oui mais voilà, c'était trop beau, ça ne pouvait pas durer. L'Irlande ne pouvait pas rester éternellement un paradis à permis de conduire. Je vais donc vous faire part des derniers changements au niveau du permis de conduire en Irlande.
1. Le code de la route
Sur la forme, rien n'a changé. Il s'agit toujours de potasser un livre de questions et réponses. Par contre, le livre de "révision" ne contient plus 750 questions, mais 1250. D'autant plus de choses à apprendre, donc. Sinon, le principe reste le même, je t'invite lecteur à te référer à mon ancien article.
2. Le test du permis de conduire
Aucun changement ici non plus sur la forme ou même le fond du test.
Par contre, une fois le code en poche, on ne peut se présenter au permis pendant les six premiers mois. Les détails à ce sujet sont ici.
On a aussi changé le nom du permis provisoire qui s'appelle désormais Learner Driving Permit et plus Provisional licence.
Tu te rappelleras également lecteur que je te disais que l'apprenti conducteur, une fois le code en poche, pouvait conduire une voiture sans obligation aucune. Ce n'était pas tout à fait correct. Légalement, le conducteur était tenu d'être toujours accompagné d'une personne qui détenait le permis définitif depuis plus de 2 ans. Seulement cette condition n'étant jamais respectée par les jeunes conducteurs et la police fermant les yeux, il n'était donc pas incorrect de dire qu'un jeune conducteur pouvait rouler seul. Il faut se rendre compte que dans le traffic au petit matin pour aller au boulot, on trouvait environ 4 voitures avec un L (conducteur avec permis provisoire) sur 10.
Un ami qui travaille chez les Guards, la police locale, m'avait même confirmé que les policiers n'intervenaient jamais sur ce genre de cas car ils seraient occupés toute la journée, et se concentraient sur les "vrais" problèmes de la route.
Mais les choses ont changé depuis. Fin octobre 2007, le gouvernement a mis en place des directives pour les Guards, avec la priorité de sécuriser au maximum le traffic automobile.
En effet, à compter de cette date, le conducteur qui dispose d'un permis temporaire et qui conduit seul, ou sans personne qui dispose d'un permis définitif depuis plus de 2 ans doit payer une amende de 1000€ (non lecteur je ne me suis pas trompée de zéros), et est susceptible de poursuites judiciaires. Les détails sont disponibles ici.
Alors on peut se dire que ce n'est qu'un hoax pour que les conducteurs aient peur, mais j'ai pu vérifier par moi-même que les contrôles de police sont beaucoup plus nombreux et ce en tout point de la ville. On se doit donc d'être prudent et personnellement, je ne conduis plus seule.
Cet article de l'Independent explique dans le détail ce qui a été mis en place ainsi que les conséquences qui affectent 420 000 conducteurs à l'époque.
D'autre part, comme je l'expliquais, personne n'était tenu de prendre des leçons de conduite. Ceci change aussi, car tous les moniteurs d'auto écoles doivent s'enregistrer auprès de la Road Safety Authority avant janvier 2009. Ceci dans le but d'obliger les conducteurs à prendre des leçons de conduite. Les détails sont disponibles ici.
Voilà lecteur, si tu espérais venir en Irlande juste pour passer ton permis, c'est sans doute toujours plus simple qu'en France, mais peut être plus pour longtemps !
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Irlande - le permis de conduire (1)
D'après mes sources, il y a un grand questionnement sur Internet au sujet du permis de conduire en Irlande. En effet, un certain nombre de lecteurs arrivent sur ce blog en tapant: "permis irlandais", "prix du permis en Irlande", "code de la route en Irlande", "permis en Irlande". Au passage, je rappelle à celui ou celle qui a écrit "Irelande", que ça s'écrit sans E au milieu....
Effectivement, j'avais déjà abordé le thème lors d'un précédent article, dont tu te rappelleras lecteur.
Oui mais voilà, c'était trop beau, ça ne pouvait pas durer. L'Irlande ne pouvait pas rester éternellement un paradis à permis de conduire. Je vais donc vous faire part des derniers changements au niveau du permis de conduire en Irlande.
1. Le code de la route
Sur la forme, rien n'a changé. Il s'agit toujours de potasser un livre de questions et réponses. Par contre, le livre de "révision" ne contient plus 750 questions, mais 1250. D'autant plus de choses à apprendre, donc. Sinon, le principe reste le même, je t'invite lecteur à te référer à mon ancien article.
2. Le test du permis de conduire
Aucun changement ici non plus sur la forme ou même le fond du test.
Par contre, une fois le code en poche, on ne peut se présenter au permis pendant les six premiers mois. Les détails à ce sujet sont ici.
On a aussi changé le nom du permis provisoire qui s'appelle désormais Learner Driving Permit et plus Provisional licence.
Tu te rappelleras également lecteur que je te disais que l'apprenti conducteur, une fois le code en poche, pouvait conduire une voiture sans obligation aucune. Ce n'était pas tout à fait correct. Légalement, le conducteur était tenu d'être toujours accompagné d'une personne qui détenait le permis définitif depuis plus de 2 ans. Seulement cette condition n'étant jamais respectée par les jeunes conducteurs et la police fermant les yeux, il n'était donc pas incorrect de dire qu'un jeune conducteur pouvait rouler seul. Il faut se rendre compte que dans le traffic au petit matin pour aller au boulot, on trouvait environ 4 voitures avec un L (conducteur avec permis provisoire) sur 10.
Un ami qui travaille chez les Guards, la police locale, m'avait même confirmé que les policiers n'intervenaient jamais sur ce genre de cas car ils seraient occupés toute la journée, et se concentraient sur les "vrais" problèmes de la route.
Mais les choses ont changé depuis. Fin octobre 2007, le gouvernement a mis en place des directives pour les Guards, avec la priorité de sécuriser au maximum le traffic automobile.
En effet, à compter de cette date, le conducteur qui dispose d'un permis temporaire et qui conduit seul, ou sans personne qui dispose d'un permis définitif depuis plus de 2 ans doit payer une amende de 1000€ (non lecteur je ne me suis pas trompée de zéros), et est susceptible de poursuites judiciaires. Les détails sont disponibles ici.
Alors on peut se dire que ce n'est qu'un hoax pour que les conducteurs aient peur, mais j'ai pu vérifier par moi-même que les contrôles de police sont beaucoup plus nombreux et ce en tout point de la ville. On se doit donc d'être prudent et personnellement, je ne conduis plus seule.
Cet article de l'Independent explique dans le détail ce qui a été mis en place ainsi que les conséquences qui affectent 420 000 conducteurs à l'époque.
D'autre part, comme je l'expliquais, personne n'était tenu de prendre des leçons de conduite. Ceci change aussi, car tous les moniteurs d'auto écoles doivent s'enregistrer auprès de la Road Safety Authority avant janvier 2009. Ceci dans le but d'obliger les conducteurs à prendre des leçons de conduite. Les détails sont disponibles ici.
Voilà lecteur, si tu espérais venir en Irlande juste pour passer ton permis, c'est sans doute toujours plus simple qu'en France, mais peut être plus pour longtemps !
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Buzz - Moi, j'assure !
Cher lecteur,
Aujourd'hui je m'en vais te conter une petite histoire qui m'est arrivée alors que j'habitais le pays de notre ami Jean-Claude VanDamme.
A peine arrivée dans le quartier huppé d'Uccle, sud de Bruxelles, près de mon école, je tombe sur le magazine local. Que nous dit-il ? Qu'Uccle est la commune la plus cambriolée de Bruxelles. Moi à l'époque, ça me fait doucement rigoler, c'est sans doute un fait, certes, mais je ne me sens pas plus concernée que ça : qu'est ce qu'on voudrait voler à une étudiante ?
L'année se déroule bien, je suis bien dans mon quartier, mais ne voilà-t-il pas qu'un soir après les cours, je rentre chez moi et constate que la porte d'entrée est entrouverte. Sur le coup, je me demande si c'est que je n'avais pas fermé correctement la porte, qui se serait ouverte avec un coup de vent. Mais je me rends à l'évidence : ça ne serait pas possible, je ferme toujours à clef, j'ai donc été cambriolée.
Morte de trouille j'ose à peine avancer vers ma porte, serait-il possible que les cambrioleurs soient encore à l'intérieur ?
Je regarde la serrure, elle a été totalement arrachée. Je pousse la porte, jette un oeil à l'intérieur. La première chose que je vois, tout au fond dans la pièce de vie, c'est mon ordinateur. Ouf, ils n'ont pas pris ça.
J'avance peu à peu, je vois que tout est sens dessus dessous, les placards tous ouverts, les tiroirs ont été fouillés, le lit aussi.
D'abord, je ne vois rien qui manque, mais en faisant le tour de ma pièce, je la vois, là, criante de vérité, ma tour à CD qui était pleine à craquer est vide. VIDE ! Plus aucun CD. Enfin, presque...tous mes albums de Jean-Jacques Goldman qui n'étaient pas dans la tour ont été épargnés. Hallelujah, c'étaient les plus importants. Je continue mon tour de la pièce, pourtant pas très grande, mais dans ce contexte ça m'a pris des plombes de tout vérifier. Sous la télé, le magnétoscope a disparu. Les fils sont restés en place. Non, ne me demande pas, je ne sais pas non plus.
C'est tout ce qu'ils ont pris mais sur le coup je faisais moins la maline. Je n'ai pas compté le nombre de nuits que j'ai passées avec un couteau de cuisine à proximité, à dormir d'un sommeil léger pensant qu'ils reviendraient prendre le reste. Sans parler du sentiment qu'on ait fouillé dans sa vie, dans ses affaires, le manque d'envie de remettre ces habits touchés par d'autres...Ce type d'évènement conditionne véritablement votre attitude envers la sécurité à partir de ce moment là. Ce jour là, j'ai remercié ma mère de m'avoir saoulée à prendre un assurance pour mes biens.
Fin de l'année dernière, j'ai eu la chance qu'on vole mon vélo. Cette fois ci, je ne l'ai pas vécu de la même manière. Je savais que le vol de vélo est une activité populaire ici, et sachant ça, je m'attendais malgré mes deux cadenas à ce qu'il disparaisse un jour. Et cette fois encore j'avais pris les devants.
La seule note positive de ces histoires, c'est que lors de ces deux occasions, j'étais assurée. Alors oui je sais, vous seriez nombreux à me dire que l'assurance ça ne sert qu'à enrichir les poches des assureurs, que la probabilité pour que ce genre de choses arrive est faible, et que payer une assurance pendant des années finit par vous coûter plus cher que l'éventuel cambriolage/vol.
Lecteur j'ai envie de dire que tu te trompes. Certes c'est aussi une question de chance. Tu me diras que si tu te balades dans la rue avec tes 3 bagues en diamant et ton collier en or 24 carats, la probabilité que tu te fasses agresser pour te piquer ta quincaillerie est plus élevée. Oui. Mais dans le cas de biens privés, de voitures, vélos, scooters et j'en passe, même si la carrosserie est pourrie, ça n'empêchera personne de te le piquer. La preuve, c'est que je pensais qu'en tant qu'étudiante avec pas grand chose je n'intéresserais pas les cambrioleurs, et pourtant ça ne les a pas empêchés de défoncer ma serrure, vu qu'à moins que ce soient des personnes de ton entourage, ils ne savent pas ce qui les attend quand ils entrent dans un appartement.
Pareil pour ton scooter
, si tu as la malchance qu'ils le trouvent sympa, c'est pour ta pomme. Et je ne parle pas des accidents de la route, qui peuvent arriver à tout le monde, même aux conducteurs chevronnés. Il suffit de tomber sur quelqu'un qui a trop bu, ou quelqu'un qui n'a pas été vigilant. C'est arrivé à ma mère, un accident de voiture avec le type qui roulait derrière et qui ne s'est pas arrêté à temps...parce qu'il regardait une nana sur le trottoir en face. Je te jure ! Ça paraît risible dit comme ça, mais sur le coup tu es bien bien content d'être bien assuré. Ce jour là tu te félicites d'avoir souscrit à une assurance qui te rembourse ton vélo volé; tu vas même jusqu'à te dire que si tu as été intelligent un jour, et bien le jour ou tu as signé au bas de la page, t'as atteint un summum d'intelligence !
Enfin bon, tout ça pour dire que c'est plus souvent contre les autres qu'on s'assure, ceux qui n'ont pas réfléchi, ceux qui n'ont pas vu, ceux qui n'ont pas su. Alors lecteur, j'espère que ton Assurance cyclomoteur, tu la prends illico après avoir acheté la bête sur laquelle tu vas frimer auprès de tes potes.
Je rajouterai même que si tu es un brin intelligent, t'en profites pour prendre toutes tes assurances chez le même assureur, comme Assu2000 qui te propose rien de moins que l'assurance auto, santé, cyclo, moto, habitation et épargne ! Ce qui est bien chez Assu 2000 c'est qu'ils ont plein d'offres pour les jeunes étudiants, dont j'aurais pu bénéficier il y a quelques années, si j'avais eu vent de la chose ! Des touts petits prix, des offres flexibles et en fonction des besoins, des détails clairs (on t'explique de manière concise ce pourquoi tu paies, ce qui est tout de même appréciable, et pas forcément souvent le cas), bref une agence qui existe depuis 1975 et qui est présente presque partout en France : un gros avantage pour le d'jeuns qui bouge souvent à cause des études. Après l'Italie et l'Espagne, bientôt l'agence en Irlande, j'espère ? Ca me fait penser qu'il faut que je te raconte la galère que ça a été pour trouver un courtier ici qui voulait bien m'assurer...
assurance scooter 50cm3
Aujourd'hui je m'en vais te conter une petite histoire qui m'est arrivée alors que j'habitais le pays de notre ami Jean-Claude VanDamme.
A peine arrivée dans le quartier huppé d'Uccle, sud de Bruxelles, près de mon école, je tombe sur le magazine local. Que nous dit-il ? Qu'Uccle est la commune la plus cambriolée de Bruxelles. Moi à l'époque, ça me fait doucement rigoler, c'est sans doute un fait, certes, mais je ne me sens pas plus concernée que ça : qu'est ce qu'on voudrait voler à une étudiante ?
L'année se déroule bien, je suis bien dans mon quartier, mais ne voilà-t-il pas qu'un soir après les cours, je rentre chez moi et constate que la porte d'entrée est entrouverte. Sur le coup, je me demande si c'est que je n'avais pas fermé correctement la porte, qui se serait ouverte avec un coup de vent. Mais je me rends à l'évidence : ça ne serait pas possible, je ferme toujours à clef, j'ai donc été cambriolée.
Morte de trouille j'ose à peine avancer vers ma porte, serait-il possible que les cambrioleurs soient encore à l'intérieur ?
Je regarde la serrure, elle a été totalement arrachée. Je pousse la porte, jette un oeil à l'intérieur. La première chose que je vois, tout au fond dans la pièce de vie, c'est mon ordinateur. Ouf, ils n'ont pas pris ça.
J'avance peu à peu, je vois que tout est sens dessus dessous, les placards tous ouverts, les tiroirs ont été fouillés, le lit aussi.
D'abord, je ne vois rien qui manque, mais en faisant le tour de ma pièce, je la vois, là, criante de vérité, ma tour à CD qui était pleine à craquer est vide. VIDE ! Plus aucun CD. Enfin, presque...tous mes albums de Jean-Jacques Goldman qui n'étaient pas dans la tour ont été épargnés. Hallelujah, c'étaient les plus importants. Je continue mon tour de la pièce, pourtant pas très grande, mais dans ce contexte ça m'a pris des plombes de tout vérifier. Sous la télé, le magnétoscope a disparu. Les fils sont restés en place. Non, ne me demande pas, je ne sais pas non plus.
C'est tout ce qu'ils ont pris mais sur le coup je faisais moins la maline. Je n'ai pas compté le nombre de nuits que j'ai passées avec un couteau de cuisine à proximité, à dormir d'un sommeil léger pensant qu'ils reviendraient prendre le reste. Sans parler du sentiment qu'on ait fouillé dans sa vie, dans ses affaires, le manque d'envie de remettre ces habits touchés par d'autres...Ce type d'évènement conditionne véritablement votre attitude envers la sécurité à partir de ce moment là. Ce jour là, j'ai remercié ma mère de m'avoir saoulée à prendre un assurance pour mes biens.
Fin de l'année dernière, j'ai eu la chance qu'on vole mon vélo. Cette fois ci, je ne l'ai pas vécu de la même manière. Je savais que le vol de vélo est une activité populaire ici, et sachant ça, je m'attendais malgré mes deux cadenas à ce qu'il disparaisse un jour. Et cette fois encore j'avais pris les devants.
La seule note positive de ces histoires, c'est que lors de ces deux occasions, j'étais assurée. Alors oui je sais, vous seriez nombreux à me dire que l'assurance ça ne sert qu'à enrichir les poches des assureurs, que la probabilité pour que ce genre de choses arrive est faible, et que payer une assurance pendant des années finit par vous coûter plus cher que l'éventuel cambriolage/vol.
Lecteur j'ai envie de dire que tu te trompes. Certes c'est aussi une question de chance. Tu me diras que si tu te balades dans la rue avec tes 3 bagues en diamant et ton collier en or 24 carats, la probabilité que tu te fasses agresser pour te piquer ta quincaillerie est plus élevée. Oui. Mais dans le cas de biens privés, de voitures, vélos, scooters et j'en passe, même si la carrosserie est pourrie, ça n'empêchera personne de te le piquer. La preuve, c'est que je pensais qu'en tant qu'étudiante avec pas grand chose je n'intéresserais pas les cambrioleurs, et pourtant ça ne les a pas empêchés de défoncer ma serrure, vu qu'à moins que ce soient des personnes de ton entourage, ils ne savent pas ce qui les attend quand ils entrent dans un appartement.
Pareil pour ton scooter
, si tu as la malchance qu'ils le trouvent sympa, c'est pour ta pomme. Et je ne parle pas des accidents de la route, qui peuvent arriver à tout le monde, même aux conducteurs chevronnés. Il suffit de tomber sur quelqu'un qui a trop bu, ou quelqu'un qui n'a pas été vigilant. C'est arrivé à ma mère, un accident de voiture avec le type qui roulait derrière et qui ne s'est pas arrêté à temps...parce qu'il regardait une nana sur le trottoir en face. Je te jure ! Ça paraît risible dit comme ça, mais sur le coup tu es bien bien content d'être bien assuré. Ce jour là tu te félicites d'avoir souscrit à une assurance qui te rembourse ton vélo volé; tu vas même jusqu'à te dire que si tu as été intelligent un jour, et bien le jour ou tu as signé au bas de la page, t'as atteint un summum d'intelligence !Enfin bon, tout ça pour dire que c'est plus souvent contre les autres qu'on s'assure, ceux qui n'ont pas réfléchi, ceux qui n'ont pas vu, ceux qui n'ont pas su. Alors lecteur, j'espère que ton Assurance cyclomoteur, tu la prends illico après avoir acheté la bête sur laquelle tu vas frimer auprès de tes potes.
Je rajouterai même que si tu es un brin intelligent, t'en profites pour prendre toutes tes assurances chez le même assureur, comme Assu2000 qui te propose rien de moins que l'assurance auto, santé, cyclo, moto, habitation et épargne ! Ce qui est bien chez Assu 2000 c'est qu'ils ont plein d'offres pour les jeunes étudiants, dont j'aurais pu bénéficier il y a quelques années, si j'avais eu vent de la chose ! Des touts petits prix, des offres flexibles et en fonction des besoins, des détails clairs (on t'explique de manière concise ce pourquoi tu paies, ce qui est tout de même appréciable, et pas forcément souvent le cas), bref une agence qui existe depuis 1975 et qui est présente presque partout en France : un gros avantage pour le d'jeuns qui bouge souvent à cause des études. Après l'Italie et l'Espagne, bientôt l'agence en Irlande, j'espère ? Ca me fait penser qu'il faut que je te raconte la galère que ça a été pour trouver un courtier ici qui voulait bien m'assurer...
assurance scooter 50cm3
lundi 25 février 2008
Buzz - Victime de la mode, ou comment s'habiller Antik Batik c'est possible ici!
Cher lectrice (oui, lecteur, le prêt-à-porter féminin, sauf erreur de ma part, devant susciter chez toi autant d'intérêt que la question pourtant existentielle de savoir pourquoi mon porte-feuille est toujours plein à craquer de centimes, je te suggère de passer ton tour cette fois ci. Mais reviens vite, qui sait, le prochain post pourrait traiter de physique quantique...)
Alors, chère lectrice, il y a une question importante qu'on n'ose pas poser, mais elle est sur toutes les lèvres des françaises qui pensent à s'installer ici.
Quid du shopping en Irlande ? Y'a-t'il moyen de trouver de quoi s'habiller ?
Alors, s'habiller, oui. Mais s'habiller comment ?
Je vais abréger tes souffrances. Mal.
Oui, la classe, le style, ce ne sont pas vraiment des concepts maîtrisés par les irlandaises. Ici, qu'il pleuve, vente ou neige, la mini jupe est de sortie le soir, et elle est toujours accompagnée des sandales à talons de 10 centimètres, et du décolleté jusqu'au nombril.
Et c'est peu de le dire. On y ajoute le manque de discrétion de l'irlandaise qui a bu 10 pintes et se met à chanter (faux) un air méconnaissable ou qui pousse des cris de joie stridents dès qu'elle rencontre une vague connaissance.... Je t'avais prévenue, reality bites.
Alors, que fait la fashionista devant un tel étalage de vêtements tous plus laids les uns que les autres ? Elle shoppe on-line ! Merci la technologie qui nous permet de recevoir chez nous (finies les 3 heures de queue à la caisse !) des habits top tendance tout droit venus de France, qu'on ne pourrait jamais se procurer ici !
Et justement ça tombe bien, j'ai envie de te parler de ce e-shop que je ne connaissais pas mais qui vaut le coup, surtout si tu aimes les fringues de designer, monshowroom :
Avec un petit bracelet Prince Charmant, et un jean comme sur la photo, style simple mais recherché quand même.
Mais ne nous excitons pas lectrice, car le plus important reste à venir : le code réduction ! Et oui dans ma grande bonté je partage avec toi le code, le calice, la clé qui te permettra de réduire de 10€ ta facture à partir de 50€ d'achats : kitty. Allez lectrice, fais toi plaisir.
Voilà pour le tuyau mode du moment. La prochaine fois, nous verrons comment trouver un jean sympa à Dublin est une galère pire que celle de trouver du terreau.
Article
par monshowroom prêt-à-porter féminin
Alors, chère lectrice, il y a une question importante qu'on n'ose pas poser, mais elle est sur toutes les lèvres des françaises qui pensent à s'installer ici.
Quid du shopping en Irlande ? Y'a-t'il moyen de trouver de quoi s'habiller ?
Alors, s'habiller, oui. Mais s'habiller comment ?
Je vais abréger tes souffrances. Mal.
Oui, la classe, le style, ce ne sont pas vraiment des concepts maîtrisés par les irlandaises. Ici, qu'il pleuve, vente ou neige, la mini jupe est de sortie le soir, et elle est toujours accompagnée des sandales à talons de 10 centimètres, et du décolleté jusqu'au nombril.
Et c'est peu de le dire. On y ajoute le manque de discrétion de l'irlandaise qui a bu 10 pintes et se met à chanter (faux) un air méconnaissable ou qui pousse des cris de joie stridents dès qu'elle rencontre une vague connaissance.... Je t'avais prévenue, reality bites.
Alors, que fait la fashionista devant un tel étalage de vêtements tous plus laids les uns que les autres ? Elle shoppe on-line ! Merci la technologie qui nous permet de recevoir chez nous (finies les 3 heures de queue à la caisse !) des habits top tendance tout droit venus de France, qu'on ne pourrait jamais se procurer ici !
Et justement ça tombe bien, j'ai envie de te parler de ce e-shop que je ne connaissais pas mais qui vaut le coup, surtout si tu aimes les fringues de designer, monshowroom :
Interface agréable, musique d'entrée dont je ne suis pas arrivée à me lasser, modèles bien présentés, c'est bien plus simple de s'y retrouver que sur la plupart des sites de fringues. Il y a plein de marques sympa et des modèles tendance, comme par exemple ce haut à manches kimono, style dont je suis personnellement fan en ce moment :
Avec un petit bracelet Prince Charmant, et un jean comme sur la photo, style simple mais recherché quand même.
Sinon, il y a un grand classique de garde-robe, la robe noire de base sur laquelle tu rajoutes des accessoires en fonction de l'humeur. Indémodable, intemporel !
Mais ne nous excitons pas lectrice, car le plus important reste à venir : le code réduction ! Et oui dans ma grande bonté je partage avec toi le code, le calice, la clé qui te permettra de réduire de 10€ ta facture à partir de 50€ d'achats : kitty. Allez lectrice, fais toi plaisir.
Voilà pour le tuyau mode du moment. La prochaine fois, nous verrons comment trouver un jean sympa à Dublin est une galère pire que celle de trouver du terreau.
Article
par monshowroom prêt-à-porter féminin
dimanche 24 février 2008
Buzz et autres liens sponsorisés
Hey lecteur,
Récemment j'ai découvert que l'on pouvait faire d'un blog un outil de monétisation. Je me suis donc renseignée et ai adhéré à certains programmes de rémunération.
Par souci de transparence je voulais te dire que de temps à autre, tu verras donc apparaître des articles qui parleront d'un produit qui m'a plu et dont je ferai la promotion. Ceci ne remet pas en cause mon opinion ou ma crédibilité, dans le sens ou je choisis ce dont je veux parler, et ce qui ne colle pas avec l'esprit du blog je n'en parle pas. On m'a contacté pour promouvoir un site de produits pour adultes, et j'ai refusé l'offre plutôt bien rémunérée, estimant que ça n'avait rien à faire ici.
Pourquoi cette démarche ?
D'une part parce que certains produits me plaisent, j'ai envie d'en parler, et si je suis rémunérée en plus, tant mieux ! Je précise que personne ne m'impose quelconque tournure d'article. Il y a de mots clefs à insérer dans les articles, pour faciliter les recherches sur le net mais c'est tout.
Ensuite, mon site est un site gratuit, ou je donne des conseils pratiques à ceux qui pourraient en avoir besoin, sans rien leur demander. Mais de mon côté, tout n'est pas gratuit, vois-tu. Les noms de domaine me coûtent une certaine somme par an, et il se pourrait que bientôt se rajoutent les frais d'hébergement. Donc comme je voudrais que la démarche soit gratuite pour tout le monde, et que je me vois mal demander des dons à mes lecteurs, je trouve que l'article sponsorisé par exemple est une bonne alternative.
Et si les articles sponsorisés ne m'intéressent pas, comment savoir que c'en est ?
Les articles sponsorisés contiennent soit le logo de l'agence de sponsorisation, soit la mention Article sponsorisé. De plus le titre des articles commence toujours par "Buzz", donc libre à toi de le zapper dans ton flux RSS.
Voilà, libre à toi de cliquer sur les liens, photos, pubs diverses - OU PAS. Mais j'espère que tu trouveras des choses intéressantes dans mes articles et que cela t'aura apporté quelque chose.
Si tu as des réclamations, des commentaires, des suggestions à faire, je suis preneuse. Et évidemment, si tu veux faire un don, c'est toujours possible hein :-D.
Récemment j'ai découvert que l'on pouvait faire d'un blog un outil de monétisation. Je me suis donc renseignée et ai adhéré à certains programmes de rémunération.
Par souci de transparence je voulais te dire que de temps à autre, tu verras donc apparaître des articles qui parleront d'un produit qui m'a plu et dont je ferai la promotion. Ceci ne remet pas en cause mon opinion ou ma crédibilité, dans le sens ou je choisis ce dont je veux parler, et ce qui ne colle pas avec l'esprit du blog je n'en parle pas. On m'a contacté pour promouvoir un site de produits pour adultes, et j'ai refusé l'offre plutôt bien rémunérée, estimant que ça n'avait rien à faire ici.
Pourquoi cette démarche ?
D'une part parce que certains produits me plaisent, j'ai envie d'en parler, et si je suis rémunérée en plus, tant mieux ! Je précise que personne ne m'impose quelconque tournure d'article. Il y a de mots clefs à insérer dans les articles, pour faciliter les recherches sur le net mais c'est tout.
Ensuite, mon site est un site gratuit, ou je donne des conseils pratiques à ceux qui pourraient en avoir besoin, sans rien leur demander. Mais de mon côté, tout n'est pas gratuit, vois-tu. Les noms de domaine me coûtent une certaine somme par an, et il se pourrait que bientôt se rajoutent les frais d'hébergement. Donc comme je voudrais que la démarche soit gratuite pour tout le monde, et que je me vois mal demander des dons à mes lecteurs, je trouve que l'article sponsorisé par exemple est une bonne alternative.
Et si les articles sponsorisés ne m'intéressent pas, comment savoir que c'en est ?
Les articles sponsorisés contiennent soit le logo de l'agence de sponsorisation, soit la mention Article sponsorisé. De plus le titre des articles commence toujours par "Buzz", donc libre à toi de le zapper dans ton flux RSS.
Voilà, libre à toi de cliquer sur les liens, photos, pubs diverses - OU PAS. Mais j'espère que tu trouveras des choses intéressantes dans mes articles et que cela t'aura apporté quelque chose.
Si tu as des réclamations, des commentaires, des suggestions à faire, je suis preneuse. Et évidemment, si tu veux faire un don, c'est toujours possible hein :-D.
Eco-citoyenneté : Le recyclage à Dublin
"Reduce, reuse, recycle", nous rabâche-t-on à la télé irlandaise.
Il serait temps en effet, que les irlandais s'y mettent !
Cela fait presque 5 ans que je suis là, et je me suis toujours demandée comment cela se faisait qu'à Dublin on soit tellement en retard.
Il doit y avoir un rapport avec le mode de vie, c'est certain que quand tu as 10 pintes dans l'estomac, ton premier réflexe de citoyen non sensibilisé à la cause n'est peut être pas de jeter dans une poubelle. Enfin je dis ça, je ne sais pas...n'ayant pas expérimenté, je ne peux rien affirmer.
Donc lecteur si tu te balades le long des parcs et surtout le long des canaux, tu constateras que l'Irlande est peut être verte, comme on te l'avait vendue, mais elle est aussi très polluée.
La balade le long du Grand Canal serait bien plus sympathique, si seulement les gens arrêtaient de jeter à l'eau tout et n'importe quoi. Il y flotte de la bouteille de bière au pneu de vélo en passant par la boîte de camembert et j'en passe. Pour rajouter au phénomène, les irlandais ont la fâcheuse habitude de laisser/oublier/jeter leurs vêtements et chaussures dans la rue. Au hasard des rues, tu trouveras ainsi une chaussette égarée, un pull, un caleçon, ou encore une paire de chaussures suspendues sur les fils électriques. Je n'ai pas encore compris comment c'est possible, ni le but de la chose.
Heureusement, le changement est amorcé et 2008 pourrait bien être l'année du recyclage.
Plus concrètement, comment recycle-t-on à Dublin ?
Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a plusieurs types de poubelles.
La Green bin, qu'est ce que c'est ? C'est la poubelle ou on peut jeter papiers, cartons, tetrapaks, bouteilles en plastique, cannettes en aluminium, conserves, cartons de pizza et j'en passe. Pour tous les détails sur comment préparer ta Green Bin (non, il ne suffit pas de juste jeter dans la poubelle), clique ici.
Tu es en résidence ou il y a une Green bin, ou bien tu possèdes ta propre Green bin car tu as une maison ? C'est pratique, il y a des jours de ramassage des Green bin. Le calendrier est disponible là. A moins que je ne me trompe, c'est gratuit.
Pour ceux qui n'ont pas la chance de disposer d'une Green bin, deux options :
1. se rendre au centre de recyclage le plus proche avec ses green déchets (j'en parle plus loin),
2. ne pas trier ses déchets. Mais ceci is not an option, comme on dit, right?
La Brown bin
La Brown bin, késako ? Pour le moment ce service n'est disponible qu'au nord de Dublin ou il a été testé. Je ne sais pas s'il est prévu de l'étendre à la ville de Dublin, en tout cas la brown bin te permettrait de regrouper déchets alimentaires et déchets du jardin. Le service est payant à l'année.
En attendant que ça se bouge du côté de la brown bin, tu as toujours l'alternative du home composter.
A Dublin il est possible d'en acheter auprès de ton autorité locale, comme ici par exemple, pour faire ton propre compost au fond du jardin.
D'après ce que dit ce site, toutes les autorités locales ne proposent pas l'achat de ces home composters, mais si tu veux en savoir plus, le site de l'association Cré pourra sans doute t'aider.
Si tu n'as pas de jardin, il faudra prendre ton mal en patience, et jeter ces déchets dans ta poubelle habituelle...quand je te dis qu'en Irlande on est en retard vis-à-vis du recyclage !
Enfin, il y a tout le reste : verre, produits chimiques, électroménager, etc.
Que faire de tout cela ? Il n'y a qu'une réponse : te rendre au centre de recyclage le plus proche.
D'abord, pour la liste des centres ou tu peux jeter tes green déchets, le verre, les produits chimiques et parfois encore d'autres choses, c'est par ici.
Attention : il y a des déchets pour lesquels il faut payer. Tous les centres de recyclages ne sont pas semblables, donc je te conseille de les appeler pour confirmer que tu peux y jeter tes différents types de déchets, sous peine de devoir rentrer avec tes sacs pleins, ce qui est très frustrant.
Ce qui est vraiment ironique dans tout ça, c'est que ces centres sont loin du centre ville, qu'avec la tonne de déchets que tu as, si tu n'as pas de voiture, c'est pratiquement infaisable. Le plus pratique c'est d'organiser des virées recyclage avec plusieurs personnes, pour maximiser la place dans la voiture et minimiser la pollution. Je ne crois pas qu'il existe de site de co-voiturage pour les déchets recyclables, une initiative qui mérite qu'on se penche dessus.
Bref.
Pour les téléphones portables, batteries de voiture, huiles usagées, pots de peinture, ampoules halogènes, équipement informatique, médicaments usagés ou autres, clique ici.
Pour les meubles, il y a le Ballymun Regeneration Project qui permet de donner les meubles usagés ou cassés. Ils se chargent de les réparer et de les vendre au marché mensuel de Ballymun. Tu ne récupères pas d'argent, mais c'est bien pratique si tu veux te débarrasser de certains meubles et que tu veux aider d'autres à s'équiper. Si tu les contactes ils viendront te débarrasser de tes affaires, tant que tu habites dans les environs de Ballymun. Cela dit ils précisent qu'en fonction de ce que tu veux leur donner, ils peuvent peut être se déplacer plus loin.
Sinon, je te suggère, au lieu de jeter, de DONNER.
Il y a beaucoup d'organismes de charité qui reprendraient tes habits, de bibliothèques qui reprendraient tes livres, ou même de citoyens ordinaires qui reprendraient ton armoire.
Pour cela, 4 sites que je te recommande :
Pour finir cet article bien plus long que prévu, je voulais vous diriger vers ces deux sites qui sont très utiles et fourmillent de bonnes idées :
Il serait temps en effet, que les irlandais s'y mettent !
Cela fait presque 5 ans que je suis là, et je me suis toujours demandée comment cela se faisait qu'à Dublin on soit tellement en retard.
Il doit y avoir un rapport avec le mode de vie, c'est certain que quand tu as 10 pintes dans l'estomac, ton premier réflexe de citoyen non sensibilisé à la cause n'est peut être pas de jeter dans une poubelle. Enfin je dis ça, je ne sais pas...n'ayant pas expérimenté, je ne peux rien affirmer.
Donc lecteur si tu te balades le long des parcs et surtout le long des canaux, tu constateras que l'Irlande est peut être verte, comme on te l'avait vendue, mais elle est aussi très polluée.
La balade le long du Grand Canal serait bien plus sympathique, si seulement les gens arrêtaient de jeter à l'eau tout et n'importe quoi. Il y flotte de la bouteille de bière au pneu de vélo en passant par la boîte de camembert et j'en passe. Pour rajouter au phénomène, les irlandais ont la fâcheuse habitude de laisser/oublier/jeter leurs vêtements et chaussures dans la rue. Au hasard des rues, tu trouveras ainsi une chaussette égarée, un pull, un caleçon, ou encore une paire de chaussures suspendues sur les fils électriques. Je n'ai pas encore compris comment c'est possible, ni le but de la chose.
Heureusement, le changement est amorcé et 2008 pourrait bien être l'année du recyclage.
Plus concrètement, comment recycle-t-on à Dublin ?
Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a plusieurs types de poubelles.
- La poubelle générale, ou pour ceux qui n'ont pas de poubelle, le black bag, sur lequel il faut apposer un tag, qui est payant.
- La Green bin, elle permet de recycler papiers et cartons, plus de détails ci-dessous.
- La Brown bin, encore en projet, elle devrait permettre de recycler l'alimentaire et les déchets du jardin.
La Green bin, qu'est ce que c'est ? C'est la poubelle ou on peut jeter papiers, cartons, tetrapaks, bouteilles en plastique, cannettes en aluminium, conserves, cartons de pizza et j'en passe. Pour tous les détails sur comment préparer ta Green Bin (non, il ne suffit pas de juste jeter dans la poubelle), clique ici.
Tu es en résidence ou il y a une Green bin, ou bien tu possèdes ta propre Green bin car tu as une maison ? C'est pratique, il y a des jours de ramassage des Green bin. Le calendrier est disponible là. A moins que je ne me trompe, c'est gratuit.
Pour ceux qui n'ont pas la chance de disposer d'une Green bin, deux options :
1. se rendre au centre de recyclage le plus proche avec ses green déchets (j'en parle plus loin),
2. ne pas trier ses déchets. Mais ceci is not an option, comme on dit, right?
La Brown bin
La Brown bin, késako ? Pour le moment ce service n'est disponible qu'au nord de Dublin ou il a été testé. Je ne sais pas s'il est prévu de l'étendre à la ville de Dublin, en tout cas la brown bin te permettrait de regrouper déchets alimentaires et déchets du jardin. Le service est payant à l'année.
En attendant que ça se bouge du côté de la brown bin, tu as toujours l'alternative du home composter.
A Dublin il est possible d'en acheter auprès de ton autorité locale, comme ici par exemple, pour faire ton propre compost au fond du jardin.
D'après ce que dit ce site, toutes les autorités locales ne proposent pas l'achat de ces home composters, mais si tu veux en savoir plus, le site de l'association Cré pourra sans doute t'aider.
Si tu n'as pas de jardin, il faudra prendre ton mal en patience, et jeter ces déchets dans ta poubelle habituelle...quand je te dis qu'en Irlande on est en retard vis-à-vis du recyclage !
Enfin, il y a tout le reste : verre, produits chimiques, électroménager, etc.
Que faire de tout cela ? Il n'y a qu'une réponse : te rendre au centre de recyclage le plus proche.
D'abord, pour la liste des centres ou tu peux jeter tes green déchets, le verre, les produits chimiques et parfois encore d'autres choses, c'est par ici.
Attention : il y a des déchets pour lesquels il faut payer. Tous les centres de recyclages ne sont pas semblables, donc je te conseille de les appeler pour confirmer que tu peux y jeter tes différents types de déchets, sous peine de devoir rentrer avec tes sacs pleins, ce qui est très frustrant.
Ce qui est vraiment ironique dans tout ça, c'est que ces centres sont loin du centre ville, qu'avec la tonne de déchets que tu as, si tu n'as pas de voiture, c'est pratiquement infaisable. Le plus pratique c'est d'organiser des virées recyclage avec plusieurs personnes, pour maximiser la place dans la voiture et minimiser la pollution. Je ne crois pas qu'il existe de site de co-voiturage pour les déchets recyclables, une initiative qui mérite qu'on se penche dessus.
Bref.
Pour les téléphones portables, batteries de voiture, huiles usagées, pots de peinture, ampoules halogènes, équipement informatique, médicaments usagés ou autres, clique ici.
Pour les meubles, il y a le Ballymun Regeneration Project qui permet de donner les meubles usagés ou cassés. Ils se chargent de les réparer et de les vendre au marché mensuel de Ballymun. Tu ne récupères pas d'argent, mais c'est bien pratique si tu veux te débarrasser de certains meubles et que tu veux aider d'autres à s'équiper. Si tu les contactes ils viendront te débarrasser de tes affaires, tant que tu habites dans les environs de Ballymun. Cela dit ils précisent qu'en fonction de ce que tu veux leur donner, ils peuvent peut être se déplacer plus loin.
Sinon, je te suggère, au lieu de jeter, de DONNER.
Il y a beaucoup d'organismes de charité qui reprendraient tes habits, de bibliothèques qui reprendraient tes livres, ou même de citoyens ordinaires qui reprendraient ton armoire.
Pour cela, 4 sites que je te recommande :
- le Dublinwaste free trade, tu mets une annonce pour un bien dont tu veux te débarrasser gratuitement, et ceux qui sont intéressés viendront le chercher. C'est comme ça que nous avons récupéré un bureau d'architecte qui nous sert bien et qui ne nous a coûté que l'essence.
- le site de Buy and sell, section freebies. On y trouve de tout et c'est gratuit, même principe que le Dublin Waste.
- le forum Adverts.ie, section free stuff. Même principe, premier arrivé, premier servi !
- le forum Gumtree.ie, section freebies. Tout pareil que le reste !
Pour finir cet article bien plus long que prévu, je voulais vous diriger vers ces deux sites qui sont très utiles et fourmillent de bonnes idées :
Race against waste et le site de dublin.ie sur le recyclage.
Bon recyclage !
samedi 23 février 2008
La quête du fromage français à Dublin
Lecteur français résidant à Dublin, il y a une chose qui te manque plus que toute autre ici, n'y allons pas par quatre chemins : c'est le FROMAGE.
Un p'tit plateau fromage un dimanche soir devant un film, un bout de Comté après le repas, une tartiflette, une raclette, une fondue pour partager un bon moment entre amis, une sauce au roquefort avec les pâtes, un bon gratin avec du gruyère...toutes ces choses qui constituaient tes habitudes fromagesques en France. Faut-il y forcément y dire adieu en s'expatriant en Irlande ? Zat is ze questionne du jour.
Au bout de quelques mois ici, avec l'effet découverte, la joie d'évoluer dans un monde différent, on ne remarque pas toute de suite qu'il y a un manque cruel de fromage. Et puis devant le peu de choix au supermarché, on fait contre mauvaise fortune bon cœur : on se dit qu'on va faire un effort et tester le fromage local, le cheddar, dont il existe bien une vingtaine de sortes.
Mais il faut se rendre à l'évidence. Il y a des jours ou on a juste une grosse envie de fromage de chèvre frais au poivre, de Mont D'or, de Munster, de Caprice des Dieux ou autre Epoisses.
Il y a des jours ou tu regardes, la larme à l'œil, la tonne de graisse générée par le cheddar rouge que tu t'es résolue à mettre sur ton gratin de pâtes, en te disant que ça serait tellement meilleur avec un bon gruyère.
Il y a des jours ou tu mâchouilles ton cheddar blanc mollement en te disant que ces pâtes cuites, quand même, tu sais pas si t'as envie d'appeler ça "fromage". Que même qu'on te dit que "tout de même, t'exagères", mais que non, tu persistes.
Alors que font les français qui vivent ici ? Il y a trois possibilités :
- Dès qu'ils ont la chance de rentrer en France, ils font une razzia au premier hypermarché qu'ils trouvent, et remplissent à ras bord leur valise de fromages et autres goodies. Même si c'est interdit de ramener des aliments sur le territoire irlandais. Il faut bien survivre, non ?
- Ils commandent sur internet quand ils sont vraiment désespérés. Heureusement, il y a des entreprises qui ont bien compris que le filon fromage, il faut l'exploiter à fond chez les expatriés. Quelques noms : BienManger.com (très cher mais un énorme choix et excellent conditionnement du fromage, cf explications sur le site), Fromages.com (ici aussi un très grand choix mais un prix élevé également), et il y en a sans doute d'autres.
- Ils font toutes les rues de la capitale à la recherche du précieux bout de fromage dont ils rêvent tant pour leur brunch du dimanche.
Ça ne peut pas être plus vrai, surtout quand on vit à l'étranger ou le manque se fait encore plus cruellement sentir et engendre des réactions disproportionnées dignes de l'enfant de 4 ans ("Je VEUX un bout de Comté ! NOWWW !").
Bref lecteur, allez je suis sympa, je te les donne, les bonnes adresses de Dublin où tu pourras trouver ton bonheur :
- Sheridans Cheesemonger :THE magasin de fromages à Dublin. Là bas, on trouve quasiment de tout, c'est détaillé sur le site web d'ailleurs. Les vendeurs n'hésitent pas à faire goûter quand tu n'es pas sûr de ton choix. Ils vendent aussi du saucisson, salami et autres jambons fumés par ailleurs excellents. C'est la source sûre du fromage. Si eux n'ont pas ce que tu cherches, saches qu'il sera difficile de le trouver ailleurs. Par contre, et ça sera le cas pour tous les éléments de cette liste, il ne faut pas avoir mal peur de dépenser des sommes folles pour ton bout de fromage. On ne peut pas tout avoir !
- Fallon & Byrne : THE magasin spécialisé dans l'import de bonnes choses bien de chez nous et d'ailleurs. Retrouve les marques que tu aimes tant, ces choses auxquelles tu ne pensais plus et qui te font saliver. Ils ont un grand rayon de fromages et de saucisses/jambons. Un régal. Attention cependant : prix extrêmement élevés ! C'est un peu l'épicerie de luxe, Fallon & Byrne. Mais de temps en temps, une virée là bas vaut le coup. Un breton ne saurait pas résister devant la motte de beurre salé qu'ils y vendent par exemple. Ils s'approvisionnent souvent en nouveaux produits, donc il y a toujours des nouveautés (ce qui donne envie de revenir, alors essaie d'être raisonnable et de ne pas dépenser tout ton salaire chez eux).
- Plus "populaire", l'option du marché bio de Temple Bar. Personnellement, my favourite place à Dublin. Tous les samedis, de 10h à 17h, les exposants vendent des olives de tout type, des gâteaux, des quiches, du pain, des sushis, de la viande, du poisson, des légumes bio...et du fromage. Il y a trois stands de fromage, l'un est celui de Sheridans, le second...je ne me rappelle plus du nom, mais il a moins de choix et enfin du fromage fermier (mais irlandais) au stand des olives (photo en début d'article). C'est une activité sympa pour le samedi, le marché n'est pas bien grand, mais qu'est ce qu'on y trouve de bonnes choses ! Pour plus d'infos, clique ici lecteur.
- Dans le même genre que notre ami Fallon & Byrne, il y a Donnybrook Fair. Petite épicerie de luxe, tu y trouveras un grand choix de vin et de produits frais dont du fromage. Le plus proche de la ville (il y en a 2) est au 13, Upper Baggot Street. Il est aussi plus petit - si tu as le choix je te recommande plutôt celui de Donnybrook (dont le restaurant est très bien d'ailleurs).
- Dans le famille supermarché, je demande SuperQuinn ! Certes, les Tesco et autres Dunnes Store ont bien du fromage, et d'ailleurs plus ça va et mieux c'est dans ce rayon : on trouve des briques de chèvre, du Roquefort, du Brie, de la Mozzarella, de la Ricotta, de la Vache qui rit (Laughing Cow), du Babybel, du parmesan. Mais chez SuperQuinn, il y a BEAUCOUP plus de choix. Le seul problème du SuperQuinn, c'est qu'il n'y en a pas au centre ville de Dublin. Sinon, dans les EuroSpar, il y a de plus en plus de choix aussi. A ce sujet tente donc celui de Hannover Street, il y a même du fromage polonais qui ressemble à du gruyère.
Une (toute petite) partie du stand fromages chez Fallon&Byrne
Donnybrook Fair
vendredi 22 février 2008
The swearbox (2)
Lecteur je le sais, tu te demandes ce qu'il en est de la Swearbox mise en place au début du carême dans notre bureau.
Figures toi qu'actuellement nous atteignons la jolie somme de 35 euros. Bien que le carême soit loin d'être terminé, nous nous sommes déjà mis d'accord pour donner l'intégralité des recettes au Children's hospital. La santé étant un vrai souci dans ce pays, je ne pouvais pas être plus d'accord.
Je te disais la dernière fois que ce qui était appréciable, c'est que tout le monde participe sans broncher. C'était sans compter sur les mauvais payeurs. Oui, un certain nombre de personnes des équipes avoisinantes se refusaient à payer les 50 cents, alors même qu'ils étaient au courant de la règle. Si ce n'est pas honteux !
C'est pourquoi nous avons mis en place cette affiche sur la porte de notre bureau :
Ainsi que ces panneaux à différents endroits de la pièce.
Ça a beaucoup fait rire les mauvais payeurs, qui sont désormais prévenus.
Mais nous serons sans pitié.
Ce qu'il y a moyen de s'amuser avec les irlandais tout de même :-D
Figures toi qu'actuellement nous atteignons la jolie somme de 35 euros. Bien que le carême soit loin d'être terminé, nous nous sommes déjà mis d'accord pour donner l'intégralité des recettes au Children's hospital. La santé étant un vrai souci dans ce pays, je ne pouvais pas être plus d'accord.
Je te disais la dernière fois que ce qui était appréciable, c'est que tout le monde participe sans broncher. C'était sans compter sur les mauvais payeurs. Oui, un certain nombre de personnes des équipes avoisinantes se refusaient à payer les 50 cents, alors même qu'ils étaient au courant de la règle. Si ce n'est pas honteux !
C'est pourquoi nous avons mis en place cette affiche sur la porte de notre bureau :
Ainsi que ces panneaux à différents endroits de la pièce.
Ça a beaucoup fait rire les mauvais payeurs, qui sont désormais prévenus.
Mais nous serons sans pitié.
Ce qu'il y a moyen de s'amuser avec les irlandais tout de même :-D
jeudi 21 février 2008
Wine tasting (1)
Cher lecteur, j'allais te conter ma première expérience de wine tasting en Irlande, mais vu mon état , je me contenterai de te dire une chose: attention à ne pas confondre wine tasting et wine drinking.
Je dis ça, je dis rien...
Bonne nuit !
Je dis ça, je dis rien...
Bonne nuit !
Eco-citoyenneté : Les noix de lavage
Toujours en quête d'améliorations sur ma manière de consommer, lecteur tu t'en doutes, je vais encore t'expliquer pourquoi consommer autrement, c'est bien pour toi, mais aussi pour ton voisin.
Le sujet de ce devoir est : la coque de noix de lavage, to use, or not to use ?
Vous avez deux heures.
Bon. Voilà ma version :
Avant de faire le grand saut et dire (presque) définitivement bye-bye (ou plutôt Bybybybybybybybye comme disent les irlandais) à ma lessive "bio" Ecover, j'ai bien pesé le pour et le contre. Voici les résultats de mes recherches, ainsi que mon opinion d'utilisatrice. Note qu'à partir de maintenant je dirai "noix de lavage" mais je veux en fait désigner les coques des noix, les noix en elles mêmes ne sont pas utilisées dans ce cadre.
Pour -
On trouve peu de critiques sur les noix de lavage, ça n'a donc pas été chose facile de concocter cette liste :
Du côté pour, rien à redire, je ne demande qu'à essayer. Du côté contre, je me dois de rajouter qu'ici en Irlande, les produits ménagers sont importés, ils ne sont pas fabriqués sur place. Donc quitte à importer, autant importer tout de suite de l'écologique, non ? Bon, c'est sûr, importer d'Inde ce n'est pas importer de Pologne, mais curieusement, je me sens un peu moins coupable...
Les autres considérations sont à prendre en compte évidemment, et à ce sujet je ne peux que conseiller de choisir un bon importateur (commerce équitable svp).
Et sinon, dans la pratique, qu'est ce que ça nous donne ?
- le linge semble aussi propre que s'il était lavé avec les produits qu'on trouve en supermarché, pour certains vêtements très sales j'ai tout de même un doute, alors j'attends de faire d'autres essais,
- pas de traces jaunes constatées,
- pas d'odeur (contrairement aux coques qui sont très odorantes, le linge ne sent absolument rien - du coup vous pouvez agrémenter votre lessive de quelques gouttes d'huile essentielle de votre choix)
En conclusion : plutôt satisfaite de mon choix, mais cela reste à confirmer pour la question du linge très sale.
Et pour toi lecteur qui veux t'inspirer de cette démarche, on peut trouver des noix de lavage en Irlande (si, si !). J'avais rencontré au Festival of World Cultures, une femme qui en vendait mais je n'ai pas gardé son adresse. A part ça, ma recherche Google a donné :
EcoNatural , Oxfam
Si vous en connaissez d'autres, let me know.
Le sujet de ce devoir est : la coque de noix de lavage, to use, or not to use ?
Vous avez deux heures.
Bon. Voilà ma version :
Avant de faire le grand saut et dire (presque) définitivement bye-bye (ou plutôt Bybybybybybybybye comme disent les irlandais) à ma lessive "bio" Ecover, j'ai bien pesé le pour et le contre. Voici les résultats de mes recherches, ainsi que mon opinion d'utilisatrice. Note qu'à partir de maintenant je dirai "noix de lavage" mais je veux en fait désigner les coques des noix, les noix en elles mêmes ne sont pas utilisées dans ce cadre.
Pour -
- les noix de lavage sont les fruits d'un arbre qui pousse en Inde et au Népal. Les noix produisent de la saponine qui permet de laver non seulement le linge, mais aussi le corps, ou votre intérieur. Bref, on a affaire à un produit totalement naturel.
- les noix de lavage sont utilisées depuis des siècles en Inde pour laver la lessive domestique mais aussi pour les textiles délicats comme la soie. On parle donc de tradition séculaire, et non pas de la dernière trouvaille à la mode.
- les noix de lavage ne contiennent pas de produits polluants, donc vous ne rejetez pas d'eau souillée par des produits chimiques avec votre lessive. Certains disent même que vous pouvez utiliser votre eau de machine pour arroser le jardin.
- les noix de lavage c'est économique. Calcul simple :
- 500g de noix de lavage = 7,85€ (+ Sel blanchissant, pas indispensable, mais conseillé, 6,10€). Total 13,95€, durée : 65 lessives normales
- 1 boîte de lessive bio Ecover = 8,69€ pour 16 lessives normales
- 1 boite de lessive non bio Ariel = 4,40€ pour 10 lessives normales
- je n'ai pas besoin de te faire un dessin, lecteur, ton porte-monnaie a compris ?
- les noix de lavage, c'est d'autant plus économique, qu'elles sont complètement réutilisables et biodégradables. Je m'explique. On utilise 2 à 3 fois les mêmes noix avant qu'il n'y ait plus de saponine, ou très peu. Vous avez alors le choix, vous pouvez les mettre en décoction dans une casserole pour fabriquer du produit nettoyant ménager, du savon pour les mains, du shampooing, ce qu'il vous chante; ou bien vous pouvez les mettre directement dans le compost de votre potager.
- les noix de lavage sont hypoallergéniques, c'est donc tout bénef' pour ceux qui supportent mal les lessives "habituelles".
On trouve peu de critiques sur les noix de lavage, ça n'a donc pas été chose facile de concocter cette liste :
- ce qu'on reproche le plus à la noix de lavage n'a rien à voir avec le produit en lui même, mais plutôt son acheminement. On parle de moins polluer la planète, mais on importe d'Inde en polluant beaucoup plus.
- on reproche aussi le développement pour l’exportation d’une ressource sauvage, ainsi que tous les effets négatifs que cela peut entraîner : tendance à produire bien plus de cette culture qu'il ne serait nécessaire localement, au détriment des autres cultures, problèmes de sous-paiement, exploitation des personnes en charge de collecter et nettoyer les noix, etc.
- on reproche aussi quelque fois les effets négatifs d'une tendance qui va finir par s'essouffler, entraînant ainsi les exploitants locaux dans son sillage.
- au niveau du produit en lui-même, malgré un très grand nombre de commentaires d'utilisateurs satisfaits, un ou deux parlaient de traces jaunes sur le linge, qui ne partent plus. Je n'ai pas pu trouver plus d'explications à leur sujet.
Du côté pour, rien à redire, je ne demande qu'à essayer. Du côté contre, je me dois de rajouter qu'ici en Irlande, les produits ménagers sont importés, ils ne sont pas fabriqués sur place. Donc quitte à importer, autant importer tout de suite de l'écologique, non ? Bon, c'est sûr, importer d'Inde ce n'est pas importer de Pologne, mais curieusement, je me sens un peu moins coupable...
Les autres considérations sont à prendre en compte évidemment, et à ce sujet je ne peux que conseiller de choisir un bon importateur (commerce équitable svp).
Et sinon, dans la pratique, qu'est ce que ça nous donne ?
- le linge semble aussi propre que s'il était lavé avec les produits qu'on trouve en supermarché, pour certains vêtements très sales j'ai tout de même un doute, alors j'attends de faire d'autres essais,
- pas de traces jaunes constatées,
- pas d'odeur (contrairement aux coques qui sont très odorantes, le linge ne sent absolument rien - du coup vous pouvez agrémenter votre lessive de quelques gouttes d'huile essentielle de votre choix)
En conclusion : plutôt satisfaite de mon choix, mais cela reste à confirmer pour la question du linge très sale.
Et pour toi lecteur qui veux t'inspirer de cette démarche, on peut trouver des noix de lavage en Irlande (si, si !). J'avais rencontré au Festival of World Cultures, une femme qui en vendait mais je n'ai pas gardé son adresse. A part ça, ma recherche Google a donné :
EcoNatural , Oxfam
Si vous en connaissez d'autres, let me know.
mardi 19 février 2008
La main verte à Dublin
Lecteur à la main verte, jardinier du dimanche ou inconditionnel de la pousse, je tiens à partager avec toi cette information d'importance capitale.
C'est le cas de le dire.
En notre belle dynamique capitale de Dublin, vouloir créer une mini serre de plantes et légumes en intérieur relève d'une difficulté digne de l'ascension du mont Everest en chaussettes.
Certes, j'exagère, mais pas tant que ça.
En effet, pour faire pousser plantes, légumes, fruits, à moins que vous ne décidiez de vous mettre à l'hydroponie, il vous faut une matière première qui s'appelle terre, ou compost en anglais dans le texte. Et cette matière première, si vous n'avez pas de jardin (car je le rappelle, vous habitez au centre ville), fait tout à coup l'objet d'une véritable chasse au trésor.
C'est à croire qu'un tout petit nombre d'illuminés seulement a l'idée saugrenue de planter des graines dans des pots. En intérieur. A Dublin. Oui.
Alors maintenant que je détiens l'information, pour toi lecteur résidant à Dublin centre, qui n'a pas envie de prendre le bus/la voiture juste pour aller acheter un sac de terreau à 20 kilomètres dans un Woodie's, Atlantic Centre ou autre Leroy Merlin local, les précieuses adresses :
Mr Middleton, sur Mary street.
http://www.mrmiddleton.com/shop/pages.php?pageid=1
On y trouve surtout une grande variété de graines. Quand je dis que le terreau est devenu une denrée rare, c'est qu'en début d'après-midi, un samedi, Mr Middleton avait déjà vendu TOUT son terreau. Sinon, cette rue est bien sympathique, il y a plein d'autres petits magasins ou on trouve des perles rares, dont le magasin asiatique juste à côté, ou le magasin d'ustensiles pour voitures en face.
Hacketts, sur Capel Street.
Je n'ai pas encore eu l'occasion d'y aller, n'ayant pas l'info à ce moment là.
Il paraît que "Tesco en a parfois" - notez l'info typique à l'Irlandaise. Si tu sais lire entre les lignes, lecteur, tu comprendras que ce n'est pas la peine de t'y rendre, les deux adresses que je t'ai données te garantissant d'en avoir...si tu te lèves tôt.
EDIT - j'ai testé Hacketts, à côté du 4, Capel Street. Je recommande ce magasin qui est bien mieux achalandé niveau graines et niveau terreau que Mr Middleton. On y trouve de tout, c'est un réel plaisir !
C'est le cas de le dire.
En notre belle dynamique capitale de Dublin, vouloir créer une mini serre de plantes et légumes en intérieur relève d'une difficulté digne de l'ascension du mont Everest en chaussettes.
Certes, j'exagère, mais pas tant que ça.
En effet, pour faire pousser plantes, légumes, fruits, à moins que vous ne décidiez de vous mettre à l'hydroponie, il vous faut une matière première qui s'appelle terre, ou compost en anglais dans le texte. Et cette matière première, si vous n'avez pas de jardin (car je le rappelle, vous habitez au centre ville), fait tout à coup l'objet d'une véritable chasse au trésor.C'est à croire qu'un tout petit nombre d'illuminés seulement a l'idée saugrenue de planter des graines dans des pots. En intérieur. A Dublin. Oui.
Alors maintenant que je détiens l'information, pour toi lecteur résidant à Dublin centre, qui n'a pas envie de prendre le bus/la voiture juste pour aller acheter un sac de terreau à 20 kilomètres dans un Woodie's, Atlantic Centre ou autre Leroy Merlin local, les précieuses adresses :
Mr Middleton, sur Mary street.
http://www.mrmiddleton.com/shop/pages.php?pageid=1
On y trouve surtout une grande variété de graines. Quand je dis que le terreau est devenu une denrée rare, c'est qu'en début d'après-midi, un samedi, Mr Middleton avait déjà vendu TOUT son terreau. Sinon, cette rue est bien sympathique, il y a plein d'autres petits magasins ou on trouve des perles rares, dont le magasin asiatique juste à côté, ou le magasin d'ustensiles pour voitures en face.
Hacketts, sur Capel Street.
Je n'ai pas encore eu l'occasion d'y aller, n'ayant pas l'info à ce moment là.
Il paraît que "Tesco en a parfois" - notez l'info typique à l'Irlandaise. Si tu sais lire entre les lignes, lecteur, tu comprendras que ce n'est pas la peine de t'y rendre, les deux adresses que je t'ai données te garantissant d'en avoir...si tu te lèves tôt.
EDIT - j'ai testé Hacketts, à côté du 4, Capel Street. Je recommande ce magasin qui est bien mieux achalandé niveau graines et niveau terreau que Mr Middleton. On y trouve de tout, c'est un réel plaisir !
dimanche 17 février 2008
La Science Gallery - Expo Lightwave
Ami lecteur, tu te le demandes, que fait-on un dimanche de février ensoleillé mais glacial à Dublin ?
"On va au pub !" dit l'un.
"On reste chez soi...après tout, c'est dimanche non ?" dit l'autre.
Bien tenté, que je réponds. Mais non, en fait. Le dimanche à Dublin, on fait travailler un peu son cerveau, et on va apprendre, découvrir, se cultiver. Si j'osais, je rajouterais même, "qu'on n'est pas français pour rien".
Alors lecteur français ou francophone habitant Dublin, ou même touriste passant par Dublin prochainement, voici de quoi s'aérer la tête de façon ludique, sans y passer des heures et...sans même avoir à dégommer le porte-feuille ! "Mais ou, ou, peut-on trouver cette merveille ?" s'exclame le lecteur intrigué (oui, je sais, ce soir je me la fais genre roman à suspense).
Ma foi à la toute nouvelle Science Gallery.
La Science Gallery se trouve dans l'enceinte de Trinity College, juste à côté de la station de DART Pearse Station. Pour plus de détails, c'est là.
Voilà, les formalités étant faites, passons aux choses sérieuses.
La raison pour laquelle j'ai traîné mes guêtres dehors par moins 35° 3 degrés, c'est qu'on peut y voir l'expo Light Wave, une expo autour de la lumière.
Je te le dis de suite lecteur, tu n'auras pas besoin de plus de 20 minutes chrono pour faire le tour de l'expo. Mais si tu aimes voir de jolies choses, expérimenter l'inhabituel, t'émerveiller devant ce que la science peut faire, et pour une fois faire un peu de culturel à Dublin, la Light Wave c'est pour toi.
Qu'y voit-on ? En vrac (et parce que je ne vais pas tout te raconter, histoire que tu mettes quand même le nez dehors, fainéant)...
- un rideau de lumière qui change de couleur grâce à la fibre optique (fascinant à voir de près),
- une simulation d'aurores boréales, avec jeux de lumières et sons correspondants,
- un écran sur lequel on dessine ce qu'on veut grâce à un stylo lumineux (ou accessoirement à sa lumière de téléphone portable),
- on va se vider la tête de toute déprime saisonnière avec la Daylight Lounge, ou on se jette sur un gros beanbag et on apprécie une reconstitution scientifique de la lumière du jour (un bon concept si vous voulez mon avis),
-sculptures lumineuses dont la couleur change en fonction des bruits alentours,
Bref, lecteur, une sortie amusante, sympathique pour un dimanche, mais dépêche-toi, c'est à faire avant le 1er mars.
Pour finir, la mini pause dans la Daylight Lounge m'aura rappelé une autre "activité" à faire à Dublin, à défaut de pouvoir s'en payer un à ramener chez soi : faire un tour au magasin Buddabag, New Millenium Walkway. Là bas, on peut se jeter sur des énoooormes beanbag et zyeuter des films qui passent en boucle sur des écrans plasma géants. Le vrai bonheur entre deux activités, si par hasard on se trouve dans le coin.
Bonne nuit lecteur !
"On va au pub !" dit l'un.
"On reste chez soi...après tout, c'est dimanche non ?" dit l'autre.
Bien tenté, que je réponds. Mais non, en fait. Le dimanche à Dublin, on fait travailler un peu son cerveau, et on va apprendre, découvrir, se cultiver. Si j'osais, je rajouterais même, "qu'on n'est pas français pour rien".
Alors lecteur français ou francophone habitant Dublin, ou même touriste passant par Dublin prochainement, voici de quoi s'aérer la tête de façon ludique, sans y passer des heures et...sans même avoir à dégommer le porte-feuille ! "Mais ou, ou, peut-on trouver cette merveille ?" s'exclame le lecteur intrigué (oui, je sais, ce soir je me la fais genre roman à suspense).
Ma foi à la toute nouvelle Science Gallery.
La Science Gallery se trouve dans l'enceinte de Trinity College, juste à côté de la station de DART Pearse Station. Pour plus de détails, c'est là.
Voilà, les formalités étant faites, passons aux choses sérieuses.
La raison pour laquelle j'ai traîné mes guêtres dehors par moins 35° 3 degrés, c'est qu'on peut y voir l'expo Light Wave, une expo autour de la lumière.
Je te le dis de suite lecteur, tu n'auras pas besoin de plus de 20 minutes chrono pour faire le tour de l'expo. Mais si tu aimes voir de jolies choses, expérimenter l'inhabituel, t'émerveiller devant ce que la science peut faire, et pour une fois faire un peu de culturel à Dublin, la Light Wave c'est pour toi.
Qu'y voit-on ? En vrac (et parce que je ne vais pas tout te raconter, histoire que tu mettes quand même le nez dehors, fainéant)...
- un rideau de lumière qui change de couleur grâce à la fibre optique (fascinant à voir de près),
- une simulation d'aurores boréales, avec jeux de lumières et sons correspondants,
- un écran sur lequel on dessine ce qu'on veut grâce à un stylo lumineux (ou accessoirement à sa lumière de téléphone portable),
- on va se vider la tête de toute déprime saisonnière avec la Daylight Lounge, ou on se jette sur un gros beanbag et on apprécie une reconstitution scientifique de la lumière du jour (un bon concept si vous voulez mon avis),
-sculptures lumineuses dont la couleur change en fonction des bruits alentours,Bref, lecteur, une sortie amusante, sympathique pour un dimanche, mais dépêche-toi, c'est à faire avant le 1er mars.
Pour finir, la mini pause dans la Daylight Lounge m'aura rappelé une autre "activité" à faire à Dublin, à défaut de pouvoir s'en payer un à ramener chez soi : faire un tour au magasin Buddabag, New Millenium Walkway. Là bas, on peut se jeter sur des énoooormes beanbag et zyeuter des films qui passent en boucle sur des écrans plasma géants. Le vrai bonheur entre deux activités, si par hasard on se trouve dans le coin.
Bonne nuit lecteur !
samedi 16 février 2008
Les p'tits riens
Y'a des jours comme ça, ou un p'tit rien vous change la vie.
Il y a quelques jours, sur le pas de ma porte, en partant du côté gauche plutôt que du côté droit (oui lecteur, change tes habitudes de temps en temps, ça peut valoir le coup !), je constate avec surprise qu'un petit supermarché va ouvrir juste à côté de chez nous, dans la même rue. Quand je dis juste à côté, ça veut dire à une minute de marche (on a compté).
Une merveilleuse nouvelle qui évitera de perdre du temps à faire des listes, se rendre au plus proche supermarché, y passer des heures, prendre au final tout ce qui n'était pas écrit sur la liste, rentrer avec un sac de randonnée plein à craquer, avoir des maux de dos et de portefeuille pendant les deux jours qui suivent...bilan : 2 heures de perdues, 200 euros de claqués, tout ça pour y retourner deux semaines plus tard.
Avec l'Euros*ar à côté, 20 minutes de perdues, 350 euros de dépensés. Ah oui non mais il faut savoir ce qu'on veut.
Plus sérieusement, plus de liste à faire, plus de trajets le sac rempli sur le dos, non, à la place, la possibilité d'aller chaque soir choisir son dîner, d'aller chercher les ingrédients qu'il faut quand on veut cuisiner, et le week-end, de se fournir en croissants et autres pains au chocolat tout chauds.
D'ailleurs parlons-en. Ce matin, premier samedi d'ouverture de l'Euros*ar, c'est avec cette idée en tête que nous nous dirigeons vers le stand Bakery. Et force est de constater que nous n'avions pas été très originaux, parce que tous les autres résidents du coin avaient du avoir la même: plus de pain au chocolat !
Alors rappelle toi lecteur, la France le pain au chocolat appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Il y a quelques jours, sur le pas de ma porte, en partant du côté gauche plutôt que du côté droit (oui lecteur, change tes habitudes de temps en temps, ça peut valoir le coup !), je constate avec surprise qu'un petit supermarché va ouvrir juste à côté de chez nous, dans la même rue. Quand je dis juste à côté, ça veut dire à une minute de marche (on a compté).
Une merveilleuse nouvelle qui évitera de perdre du temps à faire des listes, se rendre au plus proche supermarché, y passer des heures, prendre au final tout ce qui n'était pas écrit sur la liste, rentrer avec un sac de randonnée plein à craquer, avoir des maux de dos et de portefeuille pendant les deux jours qui suivent...bilan : 2 heures de perdues, 200 euros de claqués, tout ça pour y retourner deux semaines plus tard.
Avec l'Euros*ar à côté, 20 minutes de perdues, 350 euros de dépensés. Ah oui non mais il faut savoir ce qu'on veut.
Plus sérieusement, plus de liste à faire, plus de trajets le sac rempli sur le dos, non, à la place, la possibilité d'aller chaque soir choisir son dîner, d'aller chercher les ingrédients qu'il faut quand on veut cuisiner, et le week-end, de se fournir en croissants et autres pains au chocolat tout chauds.
D'ailleurs parlons-en. Ce matin, premier samedi d'ouverture de l'Euros*ar, c'est avec cette idée en tête que nous nous dirigeons vers le stand Bakery. Et force est de constater que nous n'avions pas été très originaux, parce que tous les autres résidents du coin avaient du avoir la même: plus de pain au chocolat !
Alors rappelle toi lecteur, la France le pain au chocolat appartient à ceux qui se lèvent tôt.
dimanche 10 février 2008
Magrets de canard au miel & épi de maïs au four
Salut, lecteur affamé !
Devant le stand de viande du "supermarché" local, je me suis laissée tenter par deux beaux magrets de canard. La question qu'on se pose, c'est celle de savoir ce qu' on peut bien cuisiner avec, à part le traditionnel riz. En me remémorant un petit restaurant argentin, El Palenque ou j'avais été avec mon père et ou la viande, exquise, n'était servie qu'avec un épi de maïs grillé au barbecue, je me suis mis en tête de faire de même avec le canard.
Magrets de canard au miel : (recette du site www.goosto.fr)
Ingrédients :
Epi de maïs grillé au four : (recette maison) Normalement, l'épi de maïs se cuit le mieux au barbecue. Ne disposant pas de la bête, j'ai tenté l'expérience au four. Ca nous donne:
Ingrédients :
Bon appétit !
Devant le stand de viande du "supermarché" local, je me suis laissée tenter par deux beaux magrets de canard. La question qu'on se pose, c'est celle de savoir ce qu' on peut bien cuisiner avec, à part le traditionnel riz. En me remémorant un petit restaurant argentin, El Palenque ou j'avais été avec mon père et ou la viande, exquise, n'était servie qu'avec un épi de maïs grillé au barbecue, je me suis mis en tête de faire de même avec le canard.
Magrets de canard au miel : (recette du site www.goosto.fr)
Ingrédients :
- 2 magrets de canard
- 4 c.à.s de miel
- 1 c.à.c de feuilles de thym séchées ou en poudre
- 1/2 c.à.c de cumin en poudre
- 1/2 c.à.c de cannelle en poudre
- 1/2 c.à.c de gingembre en poudre, ou 1 c.à.c de gingembre frais
- 1 c.à.s de sucre en poudre
- 4 c.à.s de vin blanc
- 1/2 c.à.c de poivre noir
- 1 c.à.c de gros sel
- 25 g de beurre (j'ai volontairement réduit la quantité de beurre, celle ci étant bien trop grande, l'ananas s'imprègne de l'odeur du beurre, c'est très désagréable au moment de le manger)
- 2 c.à.s de pignons de pain (ou autres graines)
- 10 rondelles d'ananas
- 1 c.à.c de sel
- 1/2 c.à.c de poivre blanc (ou noir si vous n'avez pas)
Epi de maïs grillé au four : (recette maison) Normalement, l'épi de maïs se cuit le mieux au barbecue. Ne disposant pas de la bête, j'ai tenté l'expérience au four. Ca nous donne:
Ingrédients :
- 2 épis de maïs dont on aura enlevé les feuilles
- 1 verre de lait
- une petite tranche de beurre
- gros sel
- herbes de provence
Bon appétit !
samedi 9 février 2008
L'année du rat
On nous le rappelle un peu partout, même Mary McAleese nous le dit, cette année, c'est celle du rat. En Chine. Enfin...pas seulement.
C'est donc l'occasion de fêter un p'tit peu. Oui car à Dublin, on aime la fête, lecteur, tiens toi le pour dit.
(oui lecteur, ceci est un rat)
Alors, comme d'habitude, quand j'entends "festival", je commence à trépigner, m'agiter, bougeotter dans tous les sens. Ahh, un bon vieux festival, avec des stands de nourriture, d'artisanat, des conférences intéressantes, tout ça dans la joie et la bonne humeur...et surtout du monde, oui, des citoyens ouverts à la culture qui se déplacent en masse !
Oui...je ne sais pas pourquoi je persiste à vouloir garder en tête cette image attrayante du festival.
Ici quand on dit festival, laisse moi te dire lecteur, qu'on ne parle pas du tout de la même chose. Un peu la souris face à l'éléphant. Vois tu?
Alors le festival du nouvel an chinois à Dublin, ça nous donne 10 stands dont 5 de nourriture, 1 de la police, 1 d'un opérateur téléphonique, 1 de vente de vélos électriques et le reste de vente de babioles "made in china". Tout de suite, avec le monde qui va avec (c'est à dire 50 personnes), ça n'est pas le même effet.
Oui mais la notion de festival à Dublin, c'est ça en général. Je dis en général parce qu'il y a bien le Festival of World Cultures et le Maritime Festival qui font exception, mais sinon...bref, tu auras compris.
Sur place, je constate qu'une fois n'est pas coutume, je me suis encore emballée pour rien. Le temps d'écouter un peu de pop traditionnelle chinoise (c'est très dynamique, ça bouge les bras et les jambes, ça encourage le public qui part en courant... c'est très...chinois), de composer le repas du soir, et de se faire expliquer le principe du vélo électrique, le tour du festival était fait.
Cela dit je repars avec la satisfaction non dissimulée de savoir que mon pyjama est toujours autant à la mode, vu que sur scène, ils avaient tous le même que moi.
C'est donc l'occasion de fêter un p'tit peu. Oui car à Dublin, on aime la fête, lecteur, tiens toi le pour dit.
(oui lecteur, ceci est un rat)Alors, comme d'habitude, quand j'entends "festival", je commence à trépigner, m'agiter, bougeotter dans tous les sens. Ahh, un bon vieux festival, avec des stands de nourriture, d'artisanat, des conférences intéressantes, tout ça dans la joie et la bonne humeur...et surtout du monde, oui, des citoyens ouverts à la culture qui se déplacent en masse !
Oui...je ne sais pas pourquoi je persiste à vouloir garder en tête cette image attrayante du festival.
Ici quand on dit festival, laisse moi te dire lecteur, qu'on ne parle pas du tout de la même chose. Un peu la souris face à l'éléphant. Vois tu?
Alors le festival du nouvel an chinois à Dublin, ça nous donne 10 stands dont 5 de nourriture, 1 de la police, 1 d'un opérateur téléphonique, 1 de vente de vélos électriques et le reste de vente de babioles "made in china". Tout de suite, avec le monde qui va avec (c'est à dire 50 personnes), ça n'est pas le même effet.
Oui mais la notion de festival à Dublin, c'est ça en général. Je dis en général parce qu'il y a bien le Festival of World Cultures et le Maritime Festival qui font exception, mais sinon...bref, tu auras compris.
Sur place, je constate qu'une fois n'est pas coutume, je me suis encore emballée pour rien. Le temps d'écouter un peu de pop traditionnelle chinoise (c'est très dynamique, ça bouge les bras et les jambes, ça encourage le public qui part en courant... c'est très...chinois), de composer le repas du soir, et de se faire expliquer le principe du vélo électrique, le tour du festival était fait.
Cela dit je repars avec la satisfaction non dissimulée de savoir que mon pyjama est toujours autant à la mode, vu que sur scène, ils avaient tous le même que moi.
jeudi 7 février 2008
The swearbox
J'ai des collègues fantastiques.
Alors même que je parfaisais ta culture religieuse hier, voici que je vais te donner une idée pour chasser quelques mauvaises habitudes de ton quotidien au boulot, lecteur, tout ça en s'amusant. Si c'est pas super sympa de ma part ça !
Alors hier je t'expliquais que c'était Lent, qu'il y avait coutume de faire un effort et d'abandonner une habitude à laquelle on tient, ou plutôt qui fait partie du quotidien.
Pour mettre les choses dans leur contexte et pour que tu ne te sentes pas choqué lecteur, je vais te dire qu'ici en Irlande, les grossièretés vont bon train. Oui, au bureau, dans la rue, chez lui, l'Irlandais et -aise garnis ses phrases de fuck, feck et fecking, de bloody et bleedin' (en même temps que les Jeyyysus, Jeeze, et My God; tout cela cohabite de manière parfaite mais c'est une autre histoire), histoire de rajouter une p'tite touche locale. C'est sur que de dire :
"I went to the fecking post office, and guess what, there was a bleedin' queue of 60 fucking people, you've got to wonder what the fuck was going on!"
plutôt que
"I went to the post office, and guess what, there was a queue of 60 people, you've got to wonder what was going on!",
tout de suite, c'est pas pareil.
Donc, ceci pour dire qu'en Irlande, le "F word" ne veut plus rien dire puisqu'il est employé absolument partout et par tout le monde, à n'importe quelle occasion.
Or, dans mon équipe, il y a un collègue qui utilise le "F word" ainsi que d'autres à longueur de journée.
L'idée est alors venue de mettre en place une Swearbox tout le temps du carême.
Quel est le but de la Swearbox, me diras-tu, intéressé (ou si tu ne l'es pas, fais au moins semblant, hein !)?
Dès qu'une personne prononce une grossièreté, que la personne soit de l'équipe ou pas, elle doit payer 50 cents. Et là ou c'est encore plus vicieux, c'est que même si la boîte est assez bien en vue sur l'étagère, les gens qui entrent dans la pièce ne sont pas au courant de notre deal du carême, et on leur demande de payer quand même. Et c'est typique de l'Irlande une fois de plus, parce que tout le monde se prête au jeu et paie ! C'est fantastique. Du coup, on va vraiment le faire pendant tout le carême.
Et pour t'apporter une preuve de plus, lecteur dubitatif du fond de la salle, voici l'intérieur de la boîte avec la liste des mots interdits, et l'argent récolté en....3 jours, un peu moins de 10 euros. Ça laisse imaginer le nombre de grossièretés qui sont sorties de la bouche des gens en 3 jours, à 0,50€ le mot. Et encore, ça n'a rien à voir avec ce qu'on entend d'habitude. Ça a même donné l'idée à certains de payer une avance de 2€ pour la journée, et les comptes sont inscrits sur le tableau blanc dans notre salle.
Alors lecteur pour t'impressionner encore plus, je te dirai même que cet argent ne va pas être partagé entre nous, non ! Il va aller à une association caritative sur laquelle nous nous serons préalablement accordés lors de notre meeting du vendredi. On est pas des gens bien peut-être, hein ?!
Hmm, bon alors lecteur, si tu as des collègues bon joueurs, qui ne vont pas faire une crise de paranoïa-majeure-oh-mon-dieu-c'est-big-brother-ici-ou-quoi dès qu'on leur fait prendre conscience qu'ils ont transgressé l'interdit, fonce ! 40 jours de fun, tu ne saurais pas le refuser. Non, tu ne saurais pas.
Alors même que je parfaisais ta culture religieuse hier, voici que je vais te donner une idée pour chasser quelques mauvaises habitudes de ton quotidien au boulot, lecteur, tout ça en s'amusant. Si c'est pas super sympa de ma part ça !
Alors hier je t'expliquais que c'était Lent, qu'il y avait coutume de faire un effort et d'abandonner une habitude à laquelle on tient, ou plutôt qui fait partie du quotidien.
Pour mettre les choses dans leur contexte et pour que tu ne te sentes pas choqué lecteur, je vais te dire qu'ici en Irlande, les grossièretés vont bon train. Oui, au bureau, dans la rue, chez lui, l'Irlandais et -aise garnis ses phrases de fuck, feck et fecking, de bloody et bleedin' (en même temps que les Jeyyysus, Jeeze, et My God; tout cela cohabite de manière parfaite mais c'est une autre histoire), histoire de rajouter une p'tite touche locale. C'est sur que de dire :
"I went to the fecking post office, and guess what, there was a bleedin' queue of 60 fucking people, you've got to wonder what the fuck was going on!"
plutôt que
"I went to the post office, and guess what, there was a queue of 60 people, you've got to wonder what was going on!",
tout de suite, c'est pas pareil.
Donc, ceci pour dire qu'en Irlande, le "F word" ne veut plus rien dire puisqu'il est employé absolument partout et par tout le monde, à n'importe quelle occasion.
Or, dans mon équipe, il y a un collègue qui utilise le "F word" ainsi que d'autres à longueur de journée.
L'idée est alors venue de mettre en place une Swearbox tout le temps du carême.
Quel est le but de la Swearbox, me diras-tu, intéressé (ou si tu ne l'es pas, fais au moins semblant, hein !)?
Dès qu'une personne prononce une grossièreté, que la personne soit de l'équipe ou pas, elle doit payer 50 cents. Et là ou c'est encore plus vicieux, c'est que même si la boîte est assez bien en vue sur l'étagère, les gens qui entrent dans la pièce ne sont pas au courant de notre deal du carême, et on leur demande de payer quand même. Et c'est typique de l'Irlande une fois de plus, parce que tout le monde se prête au jeu et paie ! C'est fantastique. Du coup, on va vraiment le faire pendant tout le carême.
Et pour t'apporter une preuve de plus, lecteur dubitatif du fond de la salle, voici l'intérieur de la boîte avec la liste des mots interdits, et l'argent récolté en....3 jours, un peu moins de 10 euros. Ça laisse imaginer le nombre de grossièretés qui sont sorties de la bouche des gens en 3 jours, à 0,50€ le mot. Et encore, ça n'a rien à voir avec ce qu'on entend d'habitude. Ça a même donné l'idée à certains de payer une avance de 2€ pour la journée, et les comptes sont inscrits sur le tableau blanc dans notre salle.
Alors lecteur pour t'impressionner encore plus, je te dirai même que cet argent ne va pas être partagé entre nous, non ! Il va aller à une association caritative sur laquelle nous nous serons préalablement accordés lors de notre meeting du vendredi. On est pas des gens bien peut-être, hein ?!Hmm, bon alors lecteur, si tu as des collègues bon joueurs, qui ne vont pas faire une crise de paranoïa-majeure-oh-mon-dieu-c'est-big-brother-ici-ou-quoi dès qu'on leur fait prendre conscience qu'ils ont transgressé l'interdit, fonce ! 40 jours de fun, tu ne saurais pas le refuser. Non, tu ne saurais pas.
mercredi 6 février 2008
Lent
En ce moment, c'est lent. Et ça va durer encore un moment.
40 jours, exactement.
Hmm, lecteur francophone je le vois, tu te demandes qu'est ce que ça veut dire, d'abord, et pourquoi 40 jours. Tu te demandes surtout s'il y a un sens à tout ça. Hmm, oui, on est en droit de se poser la question.
Vois-tu, lecteur, "lent" en anglais, c'est carême en français. Ça y est, ça turbine là haut, on commence à comprendre ?
Rappel pour ceux qui oublié ce qu'on leur apprenait en cours de catéchisme quand ils étaient petits (et on ne leur en voudra pas): le carême commence le mercredi des cendres, et se termine vendredi saint. Entre ces deux dates, c'est le carême, il dure 40 jours, sans compter les dimanches.
Pendant le carême, tout bon catholique pratiquant se doit de faire pénitence et de jeûner. Ma collègue m'expliquait l'autre jour que l'on ne devait pas manger de viande pendant tout ce temps. Satisfaite et pensant en savoir plus que ce que je devais, je sors à la pause de midi chercher mon très attendu bagel hebdomadaire chez le vénéré Bagel Factory.
D'un pas léger je me dirige "accross the road" et entre joyeusement dans le magasin. Je commande mon Turkey Club Melt, et laisse mes sens vagabonder au gré des odeurs de bagels qui se trouvent sous mon nez. Une jeune fille entre dans le magasin et demande un eggworks bagel avec de la saucisse (bagel avec oeufs, champignons, bacon et tomate - un grand classique du sandwich irlandais franchement immangeable si vous voulez mon avis).
Alors que je me dis que, vraiment, il y a parfois un vrai fossé culinaire entre nos deux pays, mon regard s'arrête sur son front. Et là, j'évite d'avoir l'air cruche en gardant la bouche ouverte, mais autant dire que je m'interroge franchement.
Une croix noire occupe toute la place sur son front.
Ca y est, les carottes sont cuites, c'est la fin des haricots, la situation est grave, la guerre mondiale est déclarée ?! Perplexe, je me demande s'il faudrait pas, pour marquer ça, se faire un dernier plaisir et se commander un eggworks (vu qu'on n'en remangera plus après, ça passe toujours mieux niveau psychologique). Et surtout, je me demande pourquoi on ne m'a pas prévenue de l'arrivée imminente de la fin du monde, hein, parce que bon, personne n'a l'air plus médusé que moi dans le magasin en question, devant ce signe évident que quelque chose se prépare !
Mais je reviens à la raison lorsque l'on m'annonce que le désiré est prêt à être mangé et que le porte-feuille doit être vidé. Oui, il doit sans doute y avoir une explication plus pertinente à cet état de fait.
© http://www.markdroberts.com/images/Girl-ashes-3.jpg
De retour au boulot, dès que j'ai une occasion de prendre à part ma collègue, je lui pose la question qui fâche : Alors, c'était vrai, l'histoire de la fin du monde, là ?? Euh, tu sais, les croix noires là sur le front, ça a un sens ?
Et la voilà qui m'explique qu'aujourd'hui c'est Ash Wednesday (mercredi des cendres), et qu'il est coutume d'aller chez le curé pour qu'il applique des cendres sur le front, en signe de croix. C'est censé nous rappeler "Ashes to ashes, dust to dust", nous naissons poussière et nous redeviendrons poussière. Aaaaaaah.
Me voilà rassurée, je vais encore pouvoir manger mes bagels pendant un moment. Enfin, rien n'est moins sûr, vous verrez pourquoi dans quelques jours.
Bref, c'est là toute la différence de l'Irlande vis-à-vis des autres pays. On peut un jour de mercredi des cendres, rencontrer dans la rue moultes personnes qui arborent leur croix noire sur le front. Chose qui n'existe plus en France, ou qui sans doute serait très mal vue puisque c'est un signe d'appartenance à une religion.
En Irlande, ce n'est pas mal vu, ça fait limite partie du patrimoine culturel, c'est bien normal quoi !
Alors lecteur aventureux, si tu décides un jour de prendre le bus en Irlande, que ce dernier passe sur sa route devant un cimetière, ne t'inquiètes pas si tous les passagers se signent au même moment en passant devant. Tu sauras, pas comme moi, que c'est simplement une habitude religieuse pour penser à ceux qui ne sont plus de ce monde. Tu seras donc plus intelligent que moi et ne te demanderas pas, alors même que tu es le seul du bus à ne pas l'avoir fait, "j'ai loupé un truc ou quoi ?! un accident de voiture, des morts des blessés ? un pigeon écrasé ?! on va foncer dans la voiture de devant et j'ai rien vu venir ?!" ...Non, lecteur, tu auras été prévenu.
Et pour finir, une note tout de même...comme expliqué plus haut, pendant le carême et plus particulièrement le mercredi des cendres et le vendredi saint, on doit jeûner, et surtout ne pas manger de viande ! Alors quand je vois cette jeune fille qui vient commander un eggworks et qui insiste bien que le fait qu'il faille y ajouter des saucisses, tout cela à l'heure du repas de midi, je me dis que les traditions religieuses sont bien vivantes en Irlande, mais ça ne veut pas toujours dire grand chose !!
40 jours, exactement.
Hmm, lecteur francophone je le vois, tu te demandes qu'est ce que ça veut dire, d'abord, et pourquoi 40 jours. Tu te demandes surtout s'il y a un sens à tout ça. Hmm, oui, on est en droit de se poser la question.
Vois-tu, lecteur, "lent" en anglais, c'est carême en français. Ça y est, ça turbine là haut, on commence à comprendre ?
Rappel pour ceux qui oublié ce qu'on leur apprenait en cours de catéchisme quand ils étaient petits (et on ne leur en voudra pas): le carême commence le mercredi des cendres, et se termine vendredi saint. Entre ces deux dates, c'est le carême, il dure 40 jours, sans compter les dimanches.
Pendant le carême, tout bon catholique pratiquant se doit de faire pénitence et de jeûner. Ma collègue m'expliquait l'autre jour que l'on ne devait pas manger de viande pendant tout ce temps. Satisfaite et pensant en savoir plus que ce que je devais, je sors à la pause de midi chercher mon très attendu bagel hebdomadaire chez le vénéré Bagel Factory.
D'un pas léger je me dirige "accross the road" et entre joyeusement dans le magasin. Je commande mon Turkey Club Melt, et laisse mes sens vagabonder au gré des odeurs de bagels qui se trouvent sous mon nez. Une jeune fille entre dans le magasin et demande un eggworks bagel avec de la saucisse (bagel avec oeufs, champignons, bacon et tomate - un grand classique du sandwich irlandais franchement immangeable si vous voulez mon avis).
Alors que je me dis que, vraiment, il y a parfois un vrai fossé culinaire entre nos deux pays, mon regard s'arrête sur son front. Et là, j'évite d'avoir l'air cruche en gardant la bouche ouverte, mais autant dire que je m'interroge franchement.
Une croix noire occupe toute la place sur son front.
Ca y est, les carottes sont cuites, c'est la fin des haricots, la situation est grave, la guerre mondiale est déclarée ?! Perplexe, je me demande s'il faudrait pas, pour marquer ça, se faire un dernier plaisir et se commander un eggworks (vu qu'on n'en remangera plus après, ça passe toujours mieux niveau psychologique). Et surtout, je me demande pourquoi on ne m'a pas prévenue de l'arrivée imminente de la fin du monde, hein, parce que bon, personne n'a l'air plus médusé que moi dans le magasin en question, devant ce signe évident que quelque chose se prépare !
Mais je reviens à la raison lorsque l'on m'annonce que le désiré est prêt à être mangé et que le porte-feuille doit être vidé. Oui, il doit sans doute y avoir une explication plus pertinente à cet état de fait.
© http://www.markdroberts.com/images/Girl-ashes-3.jpgEt la voilà qui m'explique qu'aujourd'hui c'est Ash Wednesday (mercredi des cendres), et qu'il est coutume d'aller chez le curé pour qu'il applique des cendres sur le front, en signe de croix. C'est censé nous rappeler "Ashes to ashes, dust to dust", nous naissons poussière et nous redeviendrons poussière. Aaaaaaah.
Me voilà rassurée, je vais encore pouvoir manger mes bagels pendant un moment. Enfin, rien n'est moins sûr, vous verrez pourquoi dans quelques jours.
Bref, c'est là toute la différence de l'Irlande vis-à-vis des autres pays. On peut un jour de mercredi des cendres, rencontrer dans la rue moultes personnes qui arborent leur croix noire sur le front. Chose qui n'existe plus en France, ou qui sans doute serait très mal vue puisque c'est un signe d'appartenance à une religion.
En Irlande, ce n'est pas mal vu, ça fait limite partie du patrimoine culturel, c'est bien normal quoi !
Alors lecteur aventureux, si tu décides un jour de prendre le bus en Irlande, que ce dernier passe sur sa route devant un cimetière, ne t'inquiètes pas si tous les passagers se signent au même moment en passant devant. Tu sauras, pas comme moi, que c'est simplement une habitude religieuse pour penser à ceux qui ne sont plus de ce monde. Tu seras donc plus intelligent que moi et ne te demanderas pas, alors même que tu es le seul du bus à ne pas l'avoir fait, "j'ai loupé un truc ou quoi ?! un accident de voiture, des morts des blessés ? un pigeon écrasé ?! on va foncer dans la voiture de devant et j'ai rien vu venir ?!" ...Non, lecteur, tu auras été prévenu.
Et pour finir, une note tout de même...comme expliqué plus haut, pendant le carême et plus particulièrement le mercredi des cendres et le vendredi saint, on doit jeûner, et surtout ne pas manger de viande ! Alors quand je vois cette jeune fille qui vient commander un eggworks et qui insiste bien que le fait qu'il faille y ajouter des saucisses, tout cela à l'heure du repas de midi, je me dis que les traditions religieuses sont bien vivantes en Irlande, mais ça ne veut pas toujours dire grand chose !!
mardi 5 février 2008
Muffins banane, poire, cannelle
Voilà une recette qui ravira petits et grands, que j'ai chipée sur le site Recette-dessert et que j'ai arrangée à ma façon. Lecteur je le sens, tu t'en lèches les babines. Tu as raison.
Ingrédients :
- 270 g de farine
- 2 cuil. à café de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 1 cuil. à café de cannelle
- 175 g de sucre semoule
- 25 cl de crème épaisse
- 2 oeufs
- 1/2 cuil. à café de zeste de citron finement râpé
- 8 cl d’huile (même l'huile d'olive passe si tu n'en as pas d'autre, j'ai testé moi même)
- 2 bananes coupées en demi rondelles
- 1 poire coupée en petits morceaux
Préparation :
- Tamise la farine avec la levure, le sel et la cannelle, puis ajoute le sucre tout en mélangeant.
- Bats ensemble la crème épaisse avec les œufs, le zeste de citron et l’huile pour obtenir une pâte lisse.
- Incorpore cette pâte dans le mélange à base de farine, en cessant de remuer dès que la préparation est homogène : les muffins seront ainsi bien tendres et aérés.
- Ajoute les bananes et la poire, puis incorpore-les à la pâte en ne mélangeant qu’une fois.
- Remplis des moules à muffins aux 2/3 de leur hauteur (moules en silicone si tu en as, ça sera plus simple à démouler).
- Fais cuire les muffins environ 12 min, à 180° C.
Le résultat est délicieux, surtout tout juste sorti du four. La croûte du muffin est craquante juste comme il faut, et la pâte aérée, sans parler du goût exquis !
Oui lecteur, je le sens, rien qu'à la lecture de ce post tu es conquis !
lundi 4 février 2008
Que faire avec son reste de pâte feuilletée ?
Salut !
Loin de moi l'idée de vouloir faire de ce blog un blog de cuisine, mais...
c'est une idée toute simple qui m'est venue l'autre soir alors que je partais rejoindre un ami pour le dîner. Je voulais la partager avec toi, lecteur, qui cherche désespérément à savoir ce que tu vas bien pouvoir faire de ton reste de pâte feuilletée.
J'en viens au faits car je sens que tu trépignes d'impatience, avec ta pâte feuilletée, là.
Ingrédients :
- ce qu'il te reste de pâte feuilletée (ben oui...),
- un peu de farine,
- cacahuètes,
- cumin en poudre,
- chèvre frais,
- crème fraîche,
- roquefort société crème,
- coriandre fraîche,
- 1 jaune d'oeuf.
Mais comment fais-je ?
1. Etale le reste de pâte feuilletée sur un peu de farine et aplatis à l'aide du rouleau à pâtisserie pour former un rectangle ou un carré.
2. Coupe en deux ce rectangle de manière équitable (l'un formera la base, l'autre la couvrira).
3. Place sur le premier rectangle de quoi faire les feuilletés; dans notre cas 3 options :
- badigeonne de crème fraîche puis de chèvre frais un bout du rectangle; en fonction de la quantité de feuilletés de ce goût que tu désires faire,
- badigeonne de roquefort société crème et parsème de coriandre fraîche ciselée sur un bout du rectangle; en fonction de la quantité de feuilletés de ce goût que tu désires faire,
- verse un peu de cumin sur la partie du rectangle que tu désires faire, puis "plante" une demi cacahuète par feuilleté, de manière à avoir une rangée de cacahuètes. Ne plante pas trop serré, lecteur, sinon tu n'auras pas de place pour découper autour du contenu feuilletinesque. Tu suis ?
4. Rabats le deuxième rectangle de pâte sur le premier.
5. Découpe les feuilletés. Pour les fermer (je pense ici surtout à ceux qui contiennent du fromage, serre entre tes deux doigts les deux bouts de pâte tout du long, et si ça ne colle pas, rajoute un peu d'eau. Un peu, on a dit.)
6. Place les sur une grille du four que tu auras préalablement recouverte de papier de cuisson.
7. Badigeonne au pinceau les feuilletés de jaune d'œuf mélangé.
8. Place au four préchauffé à chaleur tournante à 210° et laisse monter. Le tout devrait être prêt en 20 minutes.
Tu peux préparer ces petits fours en y mettant ce qui te chante, du moment que les goûts se marient bien. Pour des feuilletés plus salés, rajoute quelques grains de sel de mer avant d'enfourner.
C'est simple, c'est facile, c'est délicieux, c'est à la portée de tout le monde. Inrattable si tu veux recevoir du monde, lecteur. Ils se pâmeront tous devant la finesse de ces petites bouchées.
Ah, de rien, de rien, je sais, je te facilite la vie....
A la prochaine, lecteur !
Loin de moi l'idée de vouloir faire de ce blog un blog de cuisine, mais...
c'est une idée toute simple qui m'est venue l'autre soir alors que je partais rejoindre un ami pour le dîner. Je voulais la partager avec toi, lecteur, qui cherche désespérément à savoir ce que tu vas bien pouvoir faire de ton reste de pâte feuilletée.
J'en viens au faits car je sens que tu trépignes d'impatience, avec ta pâte feuilletée, là.
Ingrédients :
- ce qu'il te reste de pâte feuilletée (ben oui...),
- un peu de farine,
- cacahuètes,
- cumin en poudre,
- chèvre frais,
- crème fraîche,
- roquefort société crème,
- coriandre fraîche,
- 1 jaune d'oeuf.
Mais comment fais-je ?
1. Etale le reste de pâte feuilletée sur un peu de farine et aplatis à l'aide du rouleau à pâtisserie pour former un rectangle ou un carré.
2. Coupe en deux ce rectangle de manière équitable (l'un formera la base, l'autre la couvrira).
3. Place sur le premier rectangle de quoi faire les feuilletés; dans notre cas 3 options :
- badigeonne de crème fraîche puis de chèvre frais un bout du rectangle; en fonction de la quantité de feuilletés de ce goût que tu désires faire,
- badigeonne de roquefort société crème et parsème de coriandre fraîche ciselée sur un bout du rectangle; en fonction de la quantité de feuilletés de ce goût que tu désires faire,
- verse un peu de cumin sur la partie du rectangle que tu désires faire, puis "plante" une demi cacahuète par feuilleté, de manière à avoir une rangée de cacahuètes. Ne plante pas trop serré, lecteur, sinon tu n'auras pas de place pour découper autour du contenu feuilletinesque. Tu suis ?
4. Rabats le deuxième rectangle de pâte sur le premier.5. Découpe les feuilletés. Pour les fermer (je pense ici surtout à ceux qui contiennent du fromage, serre entre tes deux doigts les deux bouts de pâte tout du long, et si ça ne colle pas, rajoute un peu d'eau. Un peu, on a dit.)
6. Place les sur une grille du four que tu auras préalablement recouverte de papier de cuisson.
7. Badigeonne au pinceau les feuilletés de jaune d'œuf mélangé.
8. Place au four préchauffé à chaleur tournante à 210° et laisse monter. Le tout devrait être prêt en 20 minutes.
Tu peux préparer ces petits fours en y mettant ce qui te chante, du moment que les goûts se marient bien. Pour des feuilletés plus salés, rajoute quelques grains de sel de mer avant d'enfourner.
C'est simple, c'est facile, c'est délicieux, c'est à la portée de tout le monde. Inrattable si tu veux recevoir du monde, lecteur. Ils se pâmeront tous devant la finesse de ces petites bouchées.
Ah, de rien, de rien, je sais, je te facilite la vie....A la prochaine, lecteur !
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