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mardi 18 octobre 2005

Les prémices de la collocation

Suite de la petite histoire de l'autre jour...
Jeff est donc arrivé fin janvier/début février. Chez Rosetta, la maison était assez représentative d'une maison irlandaise. Petite, mal insonorisée, et d'une décoration intérieure assez douteuse parfois- quoique nous avions tout de même de la chance: cela aurait pu être bien pire.

Puisque depuis le temps que j'étais là, je faisais presque partie des meubles, j'avais bien évidemment la" grande" chambre. Ce que l'on appelle grand, c'est la place d'un double lit (double lit irlandais, je précise, il faut voir comment ça se monte ces choses là!! il va falloir que j'y consacre un article!), une petite commode, et une petite étagère.
Pro de l'
accumulation (il y en qui peuvent témoigner), j'avais réussi à entasser dans cette chambre moultes choses utiles et inutiles. Je ne vous raconte même pas le déménagement.

Jeff, en tant que "fraîchement arrivé", avait droit à ce que j'aimais appeler "
le placard à balais".
En ouvrant la porte de sa chambre, on pouvait faire trois pas puis on accédait au lit, auquel était accolée une petite table de nuit, et dans le mur il y avait une petite armoire. C'était ridiculement
petit.

De ce fait, dès mon retour du boulot le soir, il y a eu une période de "squattage" intensif de ma chambre par mon cher colloc, pour profiter du lit double et de la télé avec lecteur DVD incorporé que Rosetta avait eu la gentillesse de m'acheter. Nous avons passé de bonnes soirées à regarder les épisodes d'une certaine série que je ne citerai pas, ainsi que plusieurs vieux films cultes que je ne connaissais pas.

La collocation dans le sud de Dublin n'a pas duré très longtemps, un peu moins de trois mois.
Jeff qui était arrivé dans le but de trouver un emploi, avait fini par en trouver un, à l'opposé de là où nous habitions, tout au nord. Il lui fallait donc bien plus d'une heure le matin pour arriver au boulot.
Il devenait urgent de déménager. De mon côté, le changement de lieu était le tremplin pour un nouveau départ et un nouveau style de vie, cela tombait à pic.

Que dire de notre collocation dans le sud de Dublin, sinon qu'elle a été un moment important pour les raisons citées dans l'article précédent, mais qu'on y a beaucoup ri, beaucoup parlé, pas mal cuisiné et pas mal jonglé.
Il y a aussi eu des moments de tension entre notre énergumène et notre landlady, qui je crois, n'arrivaient pas à se comprendre. La barrière de la langue !

Il y aurait sans doute quelques anecdotes à placer au sujet de la vie chez Rosetta, notamment que l'on pouvait très distinctement l'entendre
ronfler tous les soirs à travers les murs, mais j'en parlerai sans doute lorsqu'elles me reviendront.

Voilà pour la petite histoire!

dimanche 16 octobre 2005

Histoire d'une rencontre

Ce soir j'avais envie de raconter ma rencontre avec Jeff.

A l'époque (février 2005), j'habitais chez une "landlady", Rosetta, (pour landlady, comprendre: une personne vivant seule, pas forcément d'une première jeunesse, propriétaire de sa maison) depuis presque deux ans. J'y étais bien, j'étais chez moi, ce qu'elle m'avait maintes et maintes fois répété (et vous comprendrez l'importance de cette phrase lorsque je vous raconterai ce que l'on trouve ici comme énergumènes dans la catégorie "landlady").
Bref, après donc presque deux ans de collocation avec ladite landlady et parfois la chance de partager la maison avec encore d'autres personnes - Alicia, puis Kim puis Gabriele, je rentre par une froide soirée d'hiver, et voilà Rosetta qui ouvre la porte de la cuisine : "Estelle!! Will you come over for a second!" (
Estelle!! Est ce que tu peux venir une seconde).
Je me rappelle ne pas être d'une humeur particulièrement bonne ce soir là, mais je m'exécute, non sans me demander ce qu'elle me voulait, elle qui ne me demandait jamais rien.
J'entre dans la cuisine.

Rosetta : "Estelle, this is John-Paul." (
Estelle, voici John-Paul)
Rosetta: "He will be your flatmate." (
C'est ton nouveau colocataire)
Estelle : "Hi! I'm Estelle" (
Salut, moi c'est Estelle)
Jeff : "Euh..Hello,..euh..I am Jean-François" (
Euh..Salut,...euh...moi c'est Jean-François)
Estelle: "Hinnn, t'es français toi, nan?"
Jeff: "Euh, oui!"
Rosetta: "John-Paul has just arrived from France." (
John-Paul vient d'arriver de France)
Jeff: "Jean-François..."
Estelle - d'un signe de la tête vers Jeff -
pas la peine, elle comprendra pas (en effet, elle n'a jamais réussi à se souvenir des prénoms trop "exotiques" - je ne lui en veux pas, j'ai moi même beaucoup de mal avec les prénoms irlandais)

Puis Rosetta nous a laissés, la présentation étant faite.
C'était ma rencontre avec notre Jeff national.

Je dois avouer avoir été plutôt mécontente d'avoir un colocataire masculin de premier abord.
On a malheureusement parfois des préjugés dont il est difficile de se débarrasser. Et puis après Gabriele, je voulais conserver longtemps l'image de cette collocation, et j'aurai préféré continuer avec une fille.

Avec Gabriele, mon colocataire italien que j'adorais et que j'ai vu partir précipitamment sans pouvoir vraiment lui dire au revoir, je croyais avoir accédé au sommet du bonheur de la collocation.
J'ai vite changé d'avis au sujet de la collocation avec un être du sexe opposé (autre que Gabriele)!
La vie est ainsi faite que l'on rencontre souvent des gens "clefs" au bon moment. Jeff est arrivé juste avant le moment où, sans le savoir, j'allais être au plus mal.
Il m'a aidée, il m'a écoutée, il m'a conseillé, et jamais jugée.

Vous pensez bien qu'au fur et à mesure des mois difficiles qui ont suivi, j'ai appris à connaître l'énergumène avec qui j'habite, qu'on a partagé des moments qui sont, pour moi en tout cas, précieux.
C'est ainsi que je me retrouve à habiter avec lui aujourd'hui, et que je dois dire, qu'après 6 mois de collocation au centre ville, pas un faux pas, pas un accroc, pas un problème.
Alors bien sûr, la collocation n'est jamais simple, il y a des jours où l'on a envie de se retrouver seul et on ne peut pas, il y a des jours où l'autre n'est pas là et on n'a pas envie d'être seul, il y a aussi des jours où on est d'humeur plutôt massacrante et on envoie bouler l'autre qui n'a rien demandé...il y a des jours où on ne se comprend pas et des jours où on fait des choses que l'autre n'aime pas.
Il y a eu quelques rares discussions, jamais rien d'irréparable.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas facile à vivre au quotidien.
Non seulement cette collocation me permet de tempérer un peu mon caractère de feu, mais j'ai la chance d'habiter avec quelqu'un qui est un ami. J'apprécie la chance rare que j'ai.

Voilà, c'est tout simple, mais j'avais envie de le dire. Jeff, si tu lis ces lignes, la vie de tous les jours ne le permet parfois pas, mais un jour je te dirai merci.

Un peu de géographie

Petite leçon de géo fondamentale!

L'Irlande (encore appelée Eire) est divisée en
deux: la république d'Irlande, et l'Irlande du Nord. L'Irlande du Nord appartient au Royaume-Uni.

Le pays est divisé entre plusieurs provinces:
- Leinster (région de Dublin, là ou se trouvent vos deux zigotos)
- Connaught (Connacht sur la carte) (région de Galway)
- Munster (région de Cork, Limerick, Waterford)
- Ulster, dont six des neuf comtés forment l'Irlande du Nord (Belfast)

La superficie de l'île est de 84 421 km², soit presque 8 fois plus petit que la France.
Il y a un peu moins de 6 millions d'habitants, soit dix fois moins qu'en France. La population est concentrée près des grandes villes, on trouve donc beaucoup de paysages vierges de toute vie humaine, ce qui fait sans aucun doute le charme de ce pays.

Au top 5 des "grandes villes" de la république d'Irlande, on trouve:
* Dublin : 1,5 million d'habitants (pas d'équivalent français - entre Paris et Marseille)
* Cork : 257,000 habitants (un peu moins que Strasbourg)
* Limerick : 87,000 habitants (un plus qu'Avignon)
* Galway : 66,000 habitants (comme Cannes)
* Waterford : 47,000 habitants (comme Narbonne)

Je ne sais pas si c'est très parlant mais je crois que cela donne une assez bonne idée de ce à quoi on peut s'attendre quand on arrive en Irlande. Un petit pays, ce qui a ses avantages comme ses inconvénients. On en reparlera plus tard.

Amoureux de la nature, vous adorerez sans doute l'Irlande. Inconditionnels de la ville, je crains que l'Irlande ne soit pas forcément à la hauteur de vos attentes...sauf si vous aimez les petites bourgades qui ont su garder leur authenticité.
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