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mercredi 30 janvier 2008

Eco-citoyenneté : les serviettes hygiéniques

Vous devez vous dire, elle n'a peur de rien, après les couches, c'est au tour des serviettes hygiéniques.

Croyez bien que je ne parlerais pas spontanément de ce sujet si je ne pensais pas qu'ici aussi, il y a un travail d'information à faire, et que malheureusement, trop peu de personnes sont au courant.
Je m'autorise à penser que si j'ai "découvert" tout ça, sans doute ne suis-je pas la seule.

Tout d'abord, il faut remettre les choses dans leur contexte. Après avoir rendu visite à mes amis Anaïs et Omar, ainsi que leur petit Thibault, ou j'avais brièvement mentionné l'existence de la couche lavable, j'entame une discussion sur la lessive biologique avec ma sœur.

Je viens en effet d'acheter des noix de lavage, produit totalement naturel qui, parait-il lave le linge aussi bien que les produits chimiques du marché, sans polluer. Je vous ferai un topo.

Au fur et à mesure de notre conversation, je mentionne les couches jetables, et les produits chimiques qu'elles contiennent. Ma sœur n'est pas emballée par l'idée de laver des couches souillées, ce qui se comprend, puisque c'est la réaction première de toute personne qui entend parler pour la première fois de couches lavables.

Elle me pose alors la question - quid des serviettes hygiéniques qu'on utilise, nous, est ce que ce n'est pas le même principe, pollue-t-on la planète et met-on en danger notre santé ?
Et c'est vrai que je n'y avais pas pensé. Parce que c'est bien joli de vouloir sensibiliser ses proches aux méfaits de la couche jetable, mais si de notre côté on pollue tout autant avec nos serviettes hygiéniques, on peut revoir toute notre argumentation, parce qu'au niveau crédibilité, c'est pas vraiment ça du coup.

Tout d'abord, en réfléchissant à la problématique, je me suis fait la réflexion que la couche lavable était aussi devenu un phénomène de mode. Ce qui explique que l'on trouve aujourd'hui nombre de sites web explicatifs en la matière. Par contre les serviettes hygiéniques...on peut toujours chercher. C'est marrant comme certains sujets restent toujours tabou.

Alors chercher c'est effectivement ce que j'ai fait. Et puisque je m'attèle au sujet, autant agrandir le champ de recherches aux tampons.

J'ai bien envie de vous dire tout de go, que les serviettes hygiéniques sont constituées des mêmes composants chimiques que ceux utilisés dans les couches mais pour le moment aucun élément ne me le prouve.

Alors j'ai cherché, longtemps, sur la toile pour trouver des sites scientifiques qui traiteraient de ce sujet, mais malheureusement je n'ai rien trouvé de satisfaisant. Le seul site qui en parle bien, c'est toujours celui de Raffa, et au niveau de sources je lui fais confiance.

Alors, que nous dit-elle, Raffa, et bien que les serviettes hygiéniques "
contiennent de l'aluminium, des alcools, des additifs de parfum, des hydrocarbures, des fongicides, des bactéricides et des résidus de dioxines (pour les protections blanchies au chlore, il y en a de moins en moins). Ces différents composants (en particulier plastique et parfum) peuvent provoquer des irritations et des allergies. "
Sans parler évidemment, et de même que pour les couches jetables, du traitement de ces déchets qui polluent l'air, la terre et l'eau, tout cela parce que les matériaux ne sont pas biodégradables.

J'ai alors procédé au même calcul que celui effectué pour les couches jetables.
Mettons qu'une femme utilise 15 serviettes hygiéniques à chaque cycle, cela nous fait 180 serviettes par an. Sachant qu'une femme peut avoir ses premières règles a 11 ans et ses dernières vers 55 ans, on a un total de 7920 serviettes hygiéniques dans une vie. A 0,14 euros la serviette en moyenne, on a vite fait le calcul: 1108 euros.
Alors vous allez me dire que vous, comme vous n'utilisez que des tampons, vous n'êtes pas concernée par les problèmes écologiques. Le problème c'est que les tampons ne sont pas moins nocifs. En effet, même si c'est du coton qui est utilisé pour fabriquer les tampons, celui ci est blanchi au chlore, et n'est pas stérile.
Je reprends ici l'information diffusée sur le site Actesanté :
  • "le coton utilisé pour faire les tampons est cultivé à l’aide de pesticides toxiques ;
  • les tampons et les serviettes hygiéniques ne sont pas stériles , on y trouve des résidus de nombreux produits toxiques, sans aucune mise en garde ;
  • les producteurs de tampons n’ont pas l’obligation de mentionner les composants, uniquement le taux d’absorption ;
  • les parfums utilisés pour les tampons déodorants sont susceptibles de causer des irritations internes ;
  • l’utilisation des tampons peut provoquer le syndrome du choc toxique s’ils ne sont pas changés assez fréquemment ou s’ils sont trop absorbants;
  • les serviettes favorisent le passage de la bactérie E.coli, qui se trouve naturellement dans l’anus, vers l’urètre où elle peut conduire à des infections urinaires ; E.coli contribue aussi aux odeurs en digérant le sang ;
  • le filet des tampons peut agir comme un conducteur des bactéries vers l’intérieur du vagin ;
  • le pouvoir absorbant des tampons peut provoquer une sécheresse vaginale et des ulcères qui favorisent les infections par bactéries ;
  • on a trouvé des filaments de fibre de tampons dans les muqueuses vaginales, et certains chercheurs feraient un lien avec le cancer du col de l’utérus ;
  • le plastique ainsi que les autres composants utilisés dans la fabrication des tampons, serviettes, emballages et applicateurs encombrent les décharges pour des centaines d’années, alors que les produits chimiques contenus dans ces produits polluent l’eau et la terre. Ils ne sont pas aussi jetables que l’on nous dit".
Après la lecture de ces lignes, j'ai eu envie d'aller voir de plus près ce qu'était ce syndrome du choc toxique.
Ce terme m'était familier du fait que je lis toujours les notices d'utilisation des produits que j'utilise et j'avais en effet trouvé un paragraphe qui parlait de ce syndrome sur ma notice de tampons. A l'époque déjà, j'avais trouvé étrange le fait que le fabricant lui même nous prévienne du risque que les tampons peuvent engendrer, c'est sans doute ce qui m'a refroidi. Je n'ai malheureusement plus la notice à disposition mais je suis sûre que si vous regardez chez vous, vous trouverez le même paragraphe.

Alors, soyons clairs, ce ne sont pas les tampons qui causent le choc toxique vu que celui ci est lié à une bactérie. Mais il pourrait le faciliter parce qu'il absorbe une grande quantité de sang et donc conserve éventuellement des souches toxigènes pendant quelques heures, et à cause de la rayonne présente dans les tampons. Rappelons que la rayonne est est un produit synthétique produit à partir de cellulose (dérivé de la pulpe de bois). Les sources ici se contredisent, rien ne semble indiquer de manière officielle que ce soient les causes qui mèneraient au choc toxique.

Cependant le risque est associé à l'utilisation de tampons, en ce qui me concerne, c'est suffisant pour me sentir concernée !

Alors tout ça, c'est bien beau me direz-vous, mais au final, on fait quoi ?
Je vous rassure, il y a des alternatives. Je vous fais un topo rapide :
  1. les serviettes lavables : eh oui, comme pour les bébés, les serviettes lavables, ça existe. Economie financière, moins de pollution pour l'environnement, confort intime du au fait qu'elles sont en coton, on n'en finit plus de citer ses avantages. La marque la plus connue semble être la Lunapad.
  2. les serviettes hygiéniques jetables 100% biodégradables : voilà une alternative pour celles qui se sentent concernées par l'environnement mais qui n'osent pas franchir le pas d'essayer d'autres options. Elles sont semblables aux serviettes de type Always, sauf qu'elles sont en coton et sont biodégradables. On suggère même de les utiliser en compost, c'est dire (le sang étant un agent riche en minéraux pour les plantes). Je n'ai entendu parler que d'une marque, Natracare. C'est cette alternative que l'on conseille aux femmes qui ont des démangeaisons liées aux serviettes hygiéniques habituelles, donc si vous en parlez à votre gynéco il/elle saura sans doute de quoi vous parlez.
  3. La coupe menstruelle : faite en latex ou en silicone, c'est une coupe de 5 centimètres que l'on insère dans le vagin qui se colle contre les parois et qui va recueillir le sang. Il existe plusieurs tailles et plusieurs marques la fabriquent (Mooncup, Diva, etc) . A priori, cela fait longtemps qu'elle existe puisque produite dans les années 30, mais elle ne rencontrait pas un franc succès car à l'époque il n'était pas bien vu pour une femme de devoir toucher ses parties intimes. Cette alternative est sans doute la plus économique et la plus écologique, puisque le seul geste à faire est de la laver. Le sang est écoulé dans les toilettes, il n'y a rien à jeter et l'investissement est unique. De plus son prix est abordable, 30 euros, en une année c'est amorti. D'après les témoignages que j'ai lus et ils sont nombreux, elle permet de réduire à néant les mycoses dont on entend souvent qu'elles sont favorisées par les serviettes hygiéniques. J'ai aussi lu un témoignage qui indiquait qu'elle permettait de se débarrasser des cystites. Posez vous la question de savoir si vous êtes sujette aux mycoses et cystites. Ça vaut peut être le coup d'essayer non? Son fonctionnement est entre autres, expliqué .
  4. L'éponge naturelle : on l'utilise à la place des tampons, le procédé est le même. Ceci dit je n'ai pas réellement envie de la promouvoir en tant qu'alternative saine vu qu'on tue quand même des animaux marins pour les produire (si tant est qu'on puisse considérer l'éponge comme un animal et non pas une plante).
Voilà, cet article n'est de loin pas exhaustif mais j'espère qu'il aura pu vous faire prendre conscience que les serviettes hygiéniques que l'on nous vend sur le marché sont loin d'être écologiques, ont des effets néfastes sur la santé, et surtout qu'il existe des alternatives dont presque personne ne parle.

mardi 29 janvier 2008

Gratin de pâtes aux épinards, jambon, saucisse et mozzarella

Voici une autre recette inventée un soir de flemme culinaire, en fonction de ce qu'il y avait dans le frigo.
Je n'ai pas de photos actuellement mais dès que ce gratin sera de nouveau au programme, je les rajouterai.

Ingrédients:
De tête...
  1. un demi sachet d'épinards frais
  2. un oignon pas trop gros
  3. 5 petites tranches de jambon
  4. 3 saucisses Herta (knacks)
  5. 1 kilo de petites penne (ou n'importe quelles autres pâtes), quantité variable en fonction de la taille de votre plat de cuisson
  6. 1 à 2 boules de mozzarella selon vos goûts en fromage
  7. 20 cl de crème fraîche
  8. 10 cl de lait
  9. Beurre
  10. Sel, poivre et noix de muscade en poudre
Comment faire ?

Pour la préparation :
- couper l'oignon en petits bouts
- couper les tranches de jambon en petits carrés
- couper les saucisses en petites rondelles
- couper la/les boule(s) de mozzarella en tranches

Ensuite...
Faire fondre le beurre dans une casserole et y ajouter les épinards. Laisser sur le feu quelques minutes, le temps que les feuilles ramollissent et qu'elles aient réduit de moitié leur taille initiale. Surtout ne les laissez pas jusqu'à ce qu'elles aient complètement réduit en taille.
Rajouter les oignons pendant 1 à 2 minutes. Sortir du feu.

Faire cuire les pâtes dans de l'eau bouillante salée.
Entre temps, beurrez le fond de votre plat à gratin.

Dès que c'est prêt, placez une couche de pâtes dans le fond du plat, puis rajoutez :
- de la crème fraîche,
- un peu du mélange épinards/oignons,
- quelques rondelles de saucisses,
- quelques carrés de jambon,
- quelques tranches de mozzarella,
- du sel, du poivre et un peu de noix de muscade (pas de trop, c'est assez fort)

Recouvrez d'une couche fine de pâtes, et recommencez dans l'ordre ci dessus jusqu'à ce que votre plat soit rempli. Assurez vous qu'il y ait de la mozzarella sur le haut de votre plat !
Avant d'enfourner, versez le lait sur les pâtes de manière uniforme.
Laissez dorer au four selon votre convenance - j'estime que cela a duré 20 minutes en chaleur tournante sur 150 degrés.

Sortez du four et dégustez - c'est simple à faire et délicieux grâce à la noix de muscade qui se marie bien avec les épinards.
Bon appétit !

Eco-citoyenneté : les couches lavables

Ceci est mon premier article de sensibilisation aux produits chimiques qui nous entourent au quotidien. Lecteur, attention, je vais prendre un ton sérieux., prépare-toi. Et toi qui penses que l'environnement ne concerne que ton voisin, passe ton tour et ne reviens plus !Au fur et à mesure de mes lectures sur le web, j'ai lentement commencé à voir différemment le monde qui m'entoure. Pour le moment je n'ai pas encore changé fondamentalement mon mode de vie, mais j'amorce un changement, lecteur.
J'ai eu envie de faire partager mes découvertes, mes surprises, mes indignations d'éco-citoyenne en devenir. Vous trouverez donc régulièrement des articles qui expliquent ma démarche. Démarche que je vais définir au fil du temps, et qui évoluera certainement au fur et à mesure des découvertes.

Aujourd'hui j'avais envie de parler des
couches lavables. Je suis tombée sur les couches lavables tout à fait par hasard, vu que je n'ai pas d'enfants, et c'est comme ça que j'ai commencé à comprendre qu'on pouvait choisir de vivre autrement. C'est en suivant sur internet les aventures d'une jeune maman que j'ai été sensibilisée à la chose.
Alors pour récapituler, les couches lavables et les couches jetables, quelle différence ?
  • Les couches lavables sont comme leur nom l'indique, des couches que l'on ne jette pas mais qu'on lave en machine, et qui servent pour le premier lutin mais aussi, si elles sont bien entretenues, pour les suivants.
  • Les couches lavables sont disponibles en plusieurs modèles et en plusieurs matières: coton, chanvre, flanelle, polyester ou bambou.
  • A l’intérieur de cette couche on ajoute une double-couche pour augmenter l’absorption.
  • Il faut aussi ajouter une culotte de protection en laine ou en polyester par dessus la couche en tissu, ce qui rend le tout imperméable. Certains modèles sont tout-en-un, ce qui facilite la tâche.
  • Les couches lavables peuvent être multi-tailles ou taille unique.
  • Les couches lavables ne sont pas les langes qu'utilisaient autrefois nos grand-mères ou nos mères.
Jusqu'ici rien de neuf, à part le fait de laver les couches en machine au lieu de les jeter, c'est kif-kif. Hmmm...et bien pas tout à fait.
  • d'une part, vu qu'on conserve les couches pendant toute la durée d'apprentissage de la propreté de l'enfant, on fait des économies conséquentes, voyez plutôt: si vous changez votre enfant 6/jour, 365 jours par an pendant 2 ans, cela fait un total de 4380 couches jetables. Si l'on définit le prix moyen d'une jetable à 0.25 euros, ça nous donne un total de 1095 euros. Avec les couches lavables, on a un investissement de départ des 20 couches nécessaires pour les 2 lessives hebdomadaires, soit entre 200 et 600 euros en fonction de s'il on achète neuf ou seconde main, et en fonction du modèle. A cela s'ajoute le coût des lessives qu'on peut estimer à 200 euros. Comparatif : 1095 euros contre 400-800 euros. Evidemment si on a plusieurs enfants on fait d'autant plus d'économies.
  • d'autre part, on évite à son enfant le contact permanent avec des produits nocifs. Je ne dis pas que les parents qui utilisent des couches jetables n'ont pas à cœur la santé de leur enfant, car beaucoup ne sont pas informés (vu que les couches ne sont pas soumises à des tests obligatoires), ou bien d'autres pour des raisons d'organisation, ne peuvent pas opter pour les couches jetables (la nourrice/crèche n'accepte pas, etc). Ce qu'il faut savoir tout de même, et c'est la je pense la principale différence entre les deux modèles, c'est la dangerosité des produits contenus dans les couches jetables. Au choix, nous avons:
  1. Le polyacrylate de sodium, produits chimiques qui rend la couche absorbante. Ce produit est soupçonné de provoquer des allergies graves, dont le choc toxique. Si vous avez déjà lu la notice de votre boîte de tampons, mesdames, vous devez être au courant de ce qu'est le choc toxique et du fait qu'il puisse tuer si les symptômes ne sont pas reconnus assez tôt. En tout cas, c'est bien mentionné sur la notice de ma boîte de tampons.
  2. Le benzol, reconnu cancérigène, est contenu dans le gel des couches absorbantes. Test pratiqué par Oko-Test, une agence allemande qui effectue des tests sur toutes sortes de produits et qui informe les consommateurs.
  3. Du furane et de la dioxine (une des substances les plus toxiques pour l'homme) contenus dans la cellulose et l'enveloppe des couches jetables.
  4. Le TBT (tributyl étain) et d'autres composés organo-étain (hautement toxiques qui perturbent le système immunitaire et empoisonnent le système hormonal). Cliquer ici pour l'article en anglais sur cette découverte.
  5. Tout cela est très bien détaillé sur cette page si vous voulez en savoir plus sur les effets possibles et/ou reconnus de ces produits sur les enfants. Je vous recommande vivement de la lire.
  6. Evidemment et a-t-on vraiment besoin de le dire, il n'y a pas de produits chimiques dans les couches lavables.
  • ensuite, on aide aussi la planète. Un bébé génère plus d'une tonne de déchets de couches entre la naissance et la propreté. Une couche classique met entre 300 et 500 ans à se dégrader dans la nature. Le résultat, c'est qu'on est obligé de les incinérer et de ce fait, on pollue l'air et l'environnement en général avec de la dioxine, produit extrèmement toxique.
  • enfin, on aide son enfant à être propre plus rapidement. Oui, parce qu'un bébé qui n'est plus au sec comprend à priori plus vite qu'il faut aller au pot, à partir d'un certain âge.
Alors c'est sûr, il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés.
Je n'en ai pas parlé dans cet article car il commence à se faire long, mais l'entretien des couches lavables nécessite aussi de réfléchir aussi au
type de lessive que l'on utilise. Il ne s'agit pas de dire "moi à partir de demain j'utiliserai les couches lavables". Il y a un vrai effort d'organisation à faire autour de l'achat des couches, du lavage, du séchage, et l'impact est bien plus grand que simplement sur l'enfant. Je rédigerai un article sur les produits d'entretien bio/naturels prochainement.
J'aurais tendance à dire tout de même que les inconvénients du côté lavable sont plutôt au niveau de l'
organisation, alors que les inconvénients du côté jetable sont plutôt du côté santé et environnement. Il y a donc un choix à faire.

Ce choix n'est pas simple et ne se situe pas seulement du côté des parents. Souvent, les crèches ou les nourrices ne veulent pas avoir affaire à des couches lavables qui leurs demandent plus d'organisation, d'autant que certaines crèches fournissent les couches jetables.
Pour les parents qui ne savent pas sur quel pied danser, sachez qu'il existe des couches sans TBT, de la marque Moltex. Elles sont sans doute plus chères, et peut être plus difficiles à trouver, mais au moins elles contiennent moins de produits chimiques, c'est toujours ça de pris.

Pour en savoir toujours plus, Raffa a écrit un très bon article qui reprend les points importants et à savoir au sujet des couches jetables et couches lavables.

Dans mon prochain article, je vous expliquerai comment cette histoire de couches lavables m'a amenée à découvrir d'autres joyaux inconnus qui devraient sans doute être mis au jour pour que le public puisse choisir en connaissance de cause.

lundi 28 janvier 2008

Velouté de butternut aux épices

J'inaugure ici une nouvelle section : dans ma cuisine. Je mettrai ici régulièrement les recettes que j'ai testées et qui m'ont plu.
En ces froides soirées d'hiver, l'idéal lorsque l'on rentre chez soi, c'est une soupe chaude qui tient bien au corps.
Actuellement au "supermarché" local, on trouve pas mal de légumes de la famille des courges. La butternut repérée, je me suis empressée de la rajouter à mon panier de courses.
L'avantage de la courge, c'est qu'on peut la garder un peu de temps en dehors du frigo sans qu'elle ne pourrisse.


Ce soir j'avais envie de tester la recette de velouté de butternut aux épices dont la photo en couverture du magazine Saveurs n°157 avait été la raison première de l'achat de ce dernier. Comme c'est assez rare que j'investisse dans un magazine de cuisine, ça mérite d'être souligné.
Les ingrédients:
  1. 1 courge butternut de taille moyenne
  2. 1 c.à.s rase de curry
  3. 1/2 c.à.c de gingembre en poudre ou 1 c.à.c de gingembre frais râpé
  4. 50 cl de bouillon de volaille
  5. 1 petit oignon
  6. 10 cl de lait de coco ou de crème
  7. Quelques feuilles de coriandre
  8. 2 c.à.s de graines de courge grillées
  9. 4 tranches fines de poitrine fumée
  10. 30 g de beurre
  11. Sel
Comment faire ?
Epluchez la courge butternut et coupez la en cubes. Ne jetez surtout pas les graines. Voir plus bas pour ce qu'il faut en faire.
Le plus simple, c'est de couper la courge comme indiqué sur la photo, puis en petits cubes, et enfin d'éplucher. La peau de la courge est très épaisse, c'est le meilleur moyen de ne pas y passer des heures.
Epluchez et émincez finement l'oignon.
Faites chauffer le beurre dans une cocotte et faites fondre l'oignon à feu doux pendant 3 minutes jusqu'à ce qu'il soit translucide.
Rajoutez le gingembre et le curry et faites cuire 1 minute en remuant.
Ajoutez les cubes de butternut et faites les revenir 2 minutes en mélangeant.
Versez le bouillon de volaille et le lait de coco (ou la crème).
Portez à ébullition, baissez le feu et laissez frémir 20 minutes (la chair de butternut doit être
tendre).Mixez la soupe finement, salez et réservez au chaud (un bon blender fait parfaitement l'affaire pour ca).
Faites revenir les tranches de poitrine à sec dans une poêle jusqu'à ce qu'elles soient dorées et croustillantes.
Servez la soupe dans des bols avec les graines de courges, la coriandre ciselée et les tranches de poitrine fumée.
Accompagnez d'un Gewurztraminer.

Notez que n'ayant pas à ma disposition la poitrine fumée, j'ai arrangé la recette en ajoutant un toast avec du jambon et du gruyère fondu dessus. C'est pas mal non plus ;-)
Le résultat est délicieux, la courge se prête bien aux soupes, et la coriandre fraîche rajoute un petit goût agréable. Attention à ne pas mettre trop de curry, les quantités indiquées sont largement suffisantes...sinon on se retrouve avec une soupe beaucoup trop épicée.

Pour les graines, sachez qu'elles se mangent.
Ce qu'il faut en faire :
Débarrassez les graines des filaments de chair, lavez-les, essorez-les dans un torchon, disposez-les à l'air libre une nuit. Le lendemain, faites griller au four ou dans une poêle jusqu'à ce qu'elles dorent. Une fois refroidies, décortiquez-les avec patience et stockez-les dans un bocal en attendant de les croquer ou de les marier à d'autres saveurs. Vous pouvez les incorporer à une salade verte, les glisser dans une pâte à pain, en parsemer une quiche, etc.

Bon appétit !

vendredi 25 janvier 2008

Emincé de boeuf aux cacahuètes et lait de coco

Ce soir une recette "vite fait bien fait" du magasine Saveurs n° 157 (cet investissement n'a pas été en vain, loin de là !). Ingrédients :
  1. 800 g de rumsteak coupé en petites lamelles
  2. 1 botte de coriandre fraîche
  3. 200 g de cacahuètes grillées et salées
  4. 4 gousses d'ail
  5. 5 c.à.s de lait de coco
  6. 2 c.à.s d'huile d'arachide (l'huile d'olive convient bien aussi)
  7. Sel, poivre
Comment faire ? Epluchez, dégermez et hachez l'ail. Lavez et ciselez la coriandre fraîche avec les queues. Concassez les cacahuètes dans un mortier.
10 mn avant de déguster, chauffez l'huile dans une grande poêle. Lorsqu'elle fume, saisissez-y les cacahuètes quelques minutes, puis ajoutez-y les morceaux de viande et l'ail haché. Salez, poivrez et laissez cuire 5 minutes à feu vif, en remuant.
Déglacez ensuite avec le lait de coco, laissez réduire. Ajoutez la coriandre fraîche. Dégustez immédiatement avec du riz blanc. Accompagnez d'un Ruly rouge.
Cette recette est de loin la plus savoureuse que j'ai pu tester ces derniers temps. La cacahuète et le lait de coco, avec la coriandre fraîche se marient pour donner un goût exquis à la viande. Je n'ai pas testé avec du riz, sans riz c'est aussi un vrai régal. A faire et à refaire.

mercredi 23 janvier 2008

Tarte tatin à l'ananas et caramel a rhum

Décidément, je reviens toujours à la même édition du magazine Saveurs, n° 157, pour trouver des idées intéressantes de plats et de desserts. Cette fois ci donc, la tarte tatin à l'ananas.

Avant de vous détailler cette recette ultra simple, un conseil d'ami : la tarte sera toujours meilleure avec de l'ananas frais. Ah oui, mais ça se complique, me direz vous. Et bien, pas du tout. Si j'ai réussi à trouver un découpe ananas qui rend la découpe du mastodonte d'une simplicité enfantine, je n'ai aucun doute que vous en serez capables aussi.
En ce qui me concerne, j'ai un découpe ananas de la marque Vacuvin, dont vous trouverez les détails ici. Il m'a coûté 10,50 euros, ce qui est vraiment donné pour ce que ça permet de faire.
Au départ j'étais assez sceptique quand à la capacité de l'engin à couper mon ananas entier en tranches. Mais c'est très efficace parce que:
- ça ne demande pas d'effort,
- l'ananas est coupé en un temps record,
- le jus reste à l'intérieur de l'ananas pour être utilisé en smoothie ou autre, c'est très pratique,
- les rondelles sont de même taille et le cœur est enlevé (partie dure),
- vous pouvez utiliser l'écorce vide comme décoration pour mettre une salade de fruits dedans par exemple.

De quoi acheter plus souvent des ananas entiers ! C'est tellement bon et plein de vitamines !
Mais revenons-en à la tarte.

Ingrédients :
  1. 1 abaisse de pâte feuilletée de 230 g
  2. 2 ananas Victoria (si vous en trouvez, sinon, un autre fera aussi l'affaire, mais pas d'ananas en conserve !)
  3. le jus de 2 citrons verts
  4. 150 g de sucre
  5. 80 g de beurre
  6. 5 cl de rhum blanc
Comment faire ?
Préchauffez le four à 210°.
Coupez vos ananas en tranches et placez les dans un bol. Arrosez les tranches de jus de citron.

Versez le sucre dans une casserole à fond épais, ajoutez 5 cl d'eau et commencez la cuisson du caramel. Lorsque le sirop commence à prendre sa belle couleur dorée, hors du feu, ajoutez le beurre et le rhum.
Mélangez énergiquement pour obtenir un caramel onctueux.
Versez la moitié de ce caramel dans le fond du moule à tarte, puis posez une première couche de tranches d'ananas.
Versez ensuite le reste du caramel et posez les tranches d'ananas restantes.
Couvrez les fruits de pâte feuilletée en la rabattant légèrement à l'intérieur du moule, puis enfournez.
Cuisez la tarte 15 mn à 210°, puis pendant 20 mn à 180°. Lorsque la pâte feuilletée est bien dorée, sortez la tatin du four et démoulez la délicatement sur un plat.
Accompagnez d'un Monbazillac.

Astuces :
Cette tarte tatin à l'ananas est meilleure à la sortie du four. Préparez-la, réservez-la au réfrigérateur et enfournez-la en milieu de repas. Ou bien réchauffez-la doucement.
Vous pouvez l'épicer avec de la cannelle et la flamber au rhum au moment de la servir.

Personnellement, je l'ai effectivement dégustée à la sortie du four et c'est un vrai régal. Par contre c'est à manger rapidement, sinon au bout de peu de jours l'ananas perd de sa saveur.
Un classique surprenant à garder dans un coin de sa tête pour les jours ou il y a des visiteurs.

mardi 22 janvier 2008

Bienvenue

Re-bienvenue sur mon blog.

Bien de l'eau a coulé sous les ponts de Dublin depuis mon dernier post sur l'Irlande...
Le blog n'a pas fait partie de mes priorités pendant plus d'un an, mais je m'y remets, avec des articles qui correspondent aussi plus à mon quotidien.
Pour suivre mes aventures ici, là-bas, ou ailleurs...ça commence ici.

Bonne lecture !
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