Ohé lecteur.
Aujourd'hui, je vais te raconter une petite histoire.
Il était une fois un petit navire.
Ce petit navire naviguait en eaux calmes depuis bien longtemps.
Il faisait un long voyage et progressait à son rythme à travers les eaux turquoises, plages de sable blanc en vue.
Un beau matin, le mousse descend du mât et s'écrie : "Capitaine, capitaine, tsunami en vue !"
Le capitaine, devant la tornade qui approche, réunit ses troupes et leur dit ceci :
"Moussaillons, je veux tous vous voir à l'œuvre.
Nous ne sommes qu'un petit navire, certes, mais cette tornade n'aura pas raison de nous. Je vous veux tous sur le pont, armés de votre courage, et ensemble nous ferons de notre mieux pour traverser cette épreuve".
Nuits et jours, ils luttèrent contre les éléments, qui emmenaient le petit navire toujours plus loin des eaux turquoises.
Ils étaient fatigués, ils étaient affamés.
Le petit navire a souvent failli chavirer.
Mais jamais, jamais ils n'ont douté.
Au bout de quelques jours, la tornade était passée.
Mais elle n'avait pas épargné le petit navire, le capitaine et son équipage, qui étaient en bien mauvaise posture.
Le capitaine, car c'est aussi son rôle, regarda au loin les plages de sable blanc, et remotiva ses troupes : c'était l'heure du bilan, une occasion de voir ce qu'il y avait à réorganiser, à réparer, à repenser. La coque du petit navire, notamment, avait prit un grand coup et allait nécessiter des réparations de grande envergure.
Alors on reprit des forces, et on se mit à l'oeuvre.
Pendant deux mois, on ponça, on renforça, on reboucha.
Avec courage et persévérance, et en continuant tous les jours, petit à petit, à renforcer la coque, le capitaine et les moussaillons reprirent le cap vers les eaux turquoises.
Mais alors que le travail n'était pas terminé, un deuxième tsunami fit soudain surface à l'horizon.
Cette fois la situation était grave : les moussaillons trop occupés à soigner la coque, le gouvernail n'avait pas reçu l'attention qu'il lui fallait, et ne ferait pas long feu dans la tempête. L'équipage n'avait plus le temps de s'y consacrer car c'était sûr, certains moussaillons auraient pu y rester.
Alors le capitaine réunit une fois de plus ses troupes et leur dit : "Tous ensemble nous avons réussi à traverser la dernière tempête. Cette fois ci c'est plus délicat, car il nous manque la direction. Cependant j'ai foi en nous, je sais que si nous n'avons pas chaviré la dernière fois, nous ne chavirerons pas non plus cette fois ci. Tout le monde restera sur le pont, il n'y aura pas de bouée jetée à la mer. Il n'y aura pas non plus de radeau de sauvetage. Nous resterons tous soudés pour traverser cette épreuve dont nous seuls sommes à même de CHOISIR la direction.
Le voyage sera difficile.
Il sera long et la tempête ne nous laissera aucun répit.
Il y aura des épreuves.
Il nous faudra garder le cap, et faire preuve de beaucoup de courage. Mais nous sortirons de cette tempête, plus forts et certains de notre direction."
Au fond de lui, le capitaine le savait : ce tsunami serait une épreuve difficile, oui, mais avec ses moussaillons, il saurait garder le cap.
Il savait aussi qu'en vue, loin encore maintenant, à peine visibles à l'œil nu de là ou il se trouvait, des plages de sable blanc les attendaient. Des plages où ils pourraient ancrer le petit navire, penser ses plaies, et enfin trouver la paix.
Elles seraient belles, elles seraient grandes, et elles seraient entourées d'eaux turquoises.
Je reviendrai, lecteur, quand les plages seront en vue.
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Le site est chargé, il faut lui laisser le temps de tout afficher. Si ça ne marche toujours pas, laisse moi un commentaire, autrement je n'ai aucun moyen de le savoir ! Merci...
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vendredi 24 avril 2009
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J'espère que c'est pas une métaphore à propos de la crise... Si cela te concerne, go faithfully, go lucky, you'll shall overcome. See you.
RépondreSupprimerEn effet, j'espère que c'est une métaphore pour l'Irlande et la crise.
RépondreSupprimerJe veux bien t'offrir une longue-vue, pour que tu les vois de plus loin, et que tu puisses guider le navire...
RépondreSupprimerReviens-nous vite!
bon courage et reviens nous vite! :)
RépondreSupprimerJ'ai l'habitude de te lire, tes notes me font souvent sourire... Cette métaphore n'est pas une fin en soi et je retiendrai surtout la note d'espoir. Après tout, il y a toujours des plages sous toutes latitudes...
RépondreSupprimerBon bah à bientôt, et je te souhaite du courage pour affronter la tempête, quelle qu'elle soit...
RépondreSupprimeril y a pour tout à chacun des plages ensoleillées, mille et un bonheurs et joies simples. et puis, il y a surtout des gens qui t'aiment ....
RépondreSupprimerdommage, une si belle plume .... écrire c'est aussi partager et moi, je suis heureuse de te lire....allez courage, de belles éclaircies se profilent forcément à l'horizon
RépondreSupprimerBon courage pour cette difficile traversee.
RépondreSupprimerEn esperant te revoir une fois la tempete passee
bon courage...
RépondreSupprimerhello!estelle
RépondreSupprimerecris souvent tu as un bon style.Le ohe matelot décrit la situation que traverse le monde entier et pas uniquement l'irlande,ils ont la gestion que d'une petite population si on envisage la chine ,le japon.Les irlandais vont monter la pente dés la fin de 2010,il ne faut pas s'inquieter pour eux.La crise au début n'était que financiére ,le manque de liquidité dans les banques a fait que celles-ci ne pretent plus d'argent en particulier aux entreprises et aux particuliers.Tu sais bien que pour tourner et honorer leurs bons de commandes les entreprises productices de richesse ont besoin impérativement de prêts bancaires pour adapter leurs outils de travail aux nouvelles commandes et surtout de disposer de découvert(c'est ainsi que sont payés les salariés chaque mois).Et c'est pour cette raison que les états prétent de l'argent aux banques au détriment d'endetter le contribuable.Au total la crise qui n'était que financiére a touché l'économie réelle.Ce fléchissement économique mondiale est due à l'action aventureuse des traders qui spéculent et jouent avec l'argent d'autrui dans les places boursiéres.Faut-t-il changer de systéme économique? ou bien contrôler ce regime capitaliste et mettre des lignes rouges à ne pas franchir.
on y est depuis le 8 mai au soir je suis a dublin et pas de signe d'estelle .si l'envie et la curiosite te pousse a me voir ma fille et moi pousse la porte d'ashfield hostel pour faire notre connaissance.
RépondreSupprimersee you soon
bachounda
Comme beaucoup, je suis tes aventures depuis longtemps. J'ose espérer que des temps meilleurs viendront. Et je te dis à bientôt.
RépondreSupprimerBon courage...
Estelle, tu me manques beaucoup et j'espère ton retour à l'écriture, ici ou ailleurs.
RépondreSupprimerPeut-être as-tu quelques photos à nous montrer, même sans commentaires? Bisous et à bientôt
pareo sarong ou un mariage, pensez à pantalons chaîne avec des volants et plantes à fleurs qui ils petites robes noires voient sur la plage. Un des faits saillants du mariage sur la plage vêtements de plage, le mariage. petites robes noires Il ya eu plus de couleurs opposées, les formes, les longueurs et les dessins. Chaque mariée est sûr petites robes noires
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